Carla Bruni© Abaca
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En insultant violemment la première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, qui avait affiché son ferme soutien à Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Iranienne menacée de mort par lapidation, la presse conservatrice iranienne a finalement permis, à ses dépens, un plus grand écho à ce scandale. Selon Les Confidentiels du Figaro, "le standard du palais présidentiel a reçu, ces derniers jours, un nombre important de soutiens" à l'épouse de Nicolas Sarkozy.
La mobilisation, à travers une pétition que l'on peut signer sur le site La Règle du Jeu, continue avec plus de 52 000 signataires. Dans le magazine Elle se lisent également les paroles d'Isabelle Huppert, qui, à l'instar de Charlotte Gainsbourg, Jane Birkin ou encore Isabelle Adjani, a fait part de son soutien : "Puissent ces mots, ces mots enragés, scandalisés, abasourdis, vous arrivez dans le silence insupportable des murs qui nous séparent de nous et du monde. [...] Puissent-ils, surtout, vous sauver." De quoi donner dans ces sombres moments de l'espoir à cette mère de deux enfants, et à ses proches.
Bernard-Henri Lévy, fondateur du site La Règle du jeu, a obtenu un entretien avec le fils de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Sajjad. Depuis Tabriz, ville où est emprisonnée sa mère, ce jeune homme de 22 ans, qui travaille dix-sept heures par jour comme contrôleur dans les autobus, a fait part de la détresse de sa mère et la sienne. Selon lui, elle a pu avoir connaissance de la vague de solidarité mondiale, bien que, par décision du pouvoir, elle soit interdite de tout contact. Ses conditions de détention sont très dures et elle est sous anti-dépresseurs.
La situation est particulièrement critique et si la sentence est suspendue, elle n'est pas annulée. De plus, "le dossier vient d'être comme par hasard égaré. Il pourrait s'agir d'un plan pour modifier le dossier et y ajouter des éléments à charge justifiant l'exécution". Il confirme également le spectre de la mort qui plane sur elle : "[Un responsable de la prison] lui a dit que son exécution était prévue pour dimanche à 6 heures."
Face à cela, le jeune homme clame alors : "Ma mère, qui n'a rien fait, risque la lapidation. Alors que le vrai meurtrier, Taheri, est libre..." Il demande de "mettre deux fois plus de pression sur la République isalmique en s'adressant, par exemple, au Brésil et à la Turquie qui ont des liens privilégiés avec elle."
Retrouvez la pétition en cliquant ici.
La mobilisation, à travers une pétition que l'on peut signer sur le site La Règle du Jeu, continue avec plus de 52 000 signataires. Dans le magazine Elle se lisent également les paroles d'Isabelle Huppert, qui, à l'instar de Charlotte Gainsbourg, Jane Birkin ou encore Isabelle Adjani, a fait part de son soutien : "Puissent ces mots, ces mots enragés, scandalisés, abasourdis, vous arrivez dans le silence insupportable des murs qui nous séparent de nous et du monde. [...] Puissent-ils, surtout, vous sauver." De quoi donner dans ces sombres moments de l'espoir à cette mère de deux enfants, et à ses proches.
Bernard-Henri Lévy, fondateur du site La Règle du jeu, a obtenu un entretien avec le fils de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Sajjad. Depuis Tabriz, ville où est emprisonnée sa mère, ce jeune homme de 22 ans, qui travaille dix-sept heures par jour comme contrôleur dans les autobus, a fait part de la détresse de sa mère et la sienne. Selon lui, elle a pu avoir connaissance de la vague de solidarité mondiale, bien que, par décision du pouvoir, elle soit interdite de tout contact. Ses conditions de détention sont très dures et elle est sous anti-dépresseurs.
La situation est particulièrement critique et si la sentence est suspendue, elle n'est pas annulée. De plus, "le dossier vient d'être comme par hasard égaré. Il pourrait s'agir d'un plan pour modifier le dossier et y ajouter des éléments à charge justifiant l'exécution". Il confirme également le spectre de la mort qui plane sur elle : "[Un responsable de la prison] lui a dit que son exécution était prévue pour dimanche à 6 heures."
Face à cela, le jeune homme clame alors : "Ma mère, qui n'a rien fait, risque la lapidation. Alors que le vrai meurtrier, Taheri, est libre..." Il demande de "mettre deux fois plus de pression sur la République isalmique en s'adressant, par exemple, au Brésil et à la Turquie qui ont des liens privilégiés avec elle."
Retrouvez la pétition en cliquant ici.