Carla Bruni vient de faire ses débuts devant la caméra de Woody Allen. Le réalisateur new-yorkais s'est même déclaré très satisfait par la prestation de notre Première dame. De son côté, Isabelle Adjani est revenue en force sur le devant de la scène avec un cinquième césar de la meilleure actrice, un nouvel homme et surtout des projets en pagaille.
Leurs fonctions, expériences et projets n'empêchent pas les deux femmes de rester sensibles à la tournure du monde, bien au contraire. Carla le prouve en menant l'action de sa Fondation, et en participant à la lutte contre le sida. Aujourd'hui, la belle Italienne - qui termine ce mardi ses vacances au Cap-Nègre - et l'actrice sont toutes deux montées au créneau pour défendre la cause de Sakineh Mohammadi-Ashtiani.
Cette Iranienne de 43 ans, mère de deux enfants, a été condamnée à mort par lapidation pour adultère et complicité de meurtre. Des crimes qu'elle a avoués à la télévision iranienne, probablement après torture.
Dans une lettre transmise à l'AFP lundi soir par le site de la revue de Bernard-Henri Lévy, La Règle du jeu, Carla Bruni assure que Nicolas Sarkozy apporte un indéfectible soutien à la cause de Sakineh. "Du fond de votre cellule, sachez mon mari plaidera votre cause sans relâche et que la France ne vous abandonnera pas (...) Comment se taire après avoir pris connaissance de la sentence qui a été prononcée à votre encontre ? Répandre votre sang, priver vos enfants d'une mère, mais pourquoi ? Parce que vous avez vécu, parce que vous aimé, parce que vous êtes une femme, une Iranienne ? Tout en moi se refuse à l'accepter."
Toujours sur le site de BHL, La règle du jeu, Isabelle Adjani écrit : "Sakineh, votre nom bat dans mon coeur, et mon coeur bat en vous écrivant. Votre nom est sur toutes les lèvres et se murmurera à faire crever les tympans des juges qui restent sourds aux gémissements des femmes dont vous êtes l'irréductible figure de liberté."
Chaque jour La Règle du jeu, Libération ou encore le magazine Elle publieront les messages de soutien à Sakineh écrits par des personnalités, des intellectuels et vous invitent à faire de même. Vous pouvez également signer la pétition (cliquez ici). Valéry Giscard d'Estaing, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë ou encore Frédéric Mitterrand ont déjà témoigné pour venir en aide à Sakineh... chaque jour qui passe la rapproche de cette terrible exécution par lapidation.