Hier, mercredi 10 juillet, UFC-Que choisir dévoilait une enquête qui a fait grand bruit. Selon le très sérieux organisme, l'émission de libre antenne de Cauet sur NRJ, C'Cauet, ferait appel à de faux auditeurs et plus précisément à des comédiens. Les équipes de l'animateur sont accusées, moyennant contreparties, de bidonner certains témoignages de l'émission que la première radio musicale de France diffuse chaque soir de 21h à minuit. L'animateur a publié un long droit de réponse sur son compte Facebook pour rétablir sa vérité.
Des jaloux en voudraient-ils à Cauet ? Cauet n'en doute pas dans son introduction, où il n'hésite pas non plus à se moquer gentiment du média qui l'a attaqué : "Je suis presque flatté que vous ayez besoin de moi pour créer le 'buzz', même si son effet ne sera qu'éphémère, il aura eu le mérite d'exister et de sortir 'Que Choisir' de la méchante caricature facile et réductrice du 'magazine qui classe par ordre de prix les micro-ondes et autres nettoyants vapeur'."
"Croyez-vous vraiment que j'ai besoin de ça ?"
Cauet revient tout d'abord sur les propos du témoin anonyme, qui affirmait toucher des rémunérations anecdotiques comme 10 euros ou un CD pour ses fausses interventions en tant que comédien. Cauet s'exclame : "Imaginez-vous sérieusement une émission de radio payer des auditeurs 10 euros par intervention ? Je serais un pingre doublé d'un mauvais gestionnaire d'entreprise." Vexé, Cauet déclare ensuite ne pas "avoir besoin de ça (...) avec chaque jour des milliers de mails et SMS, 1.700.000 fans sur mon Facebook, 860.000 followers sur @cauetofficiel".
Mais si Cauet s'emporte lorsqu'on lui parle de comédiens, il avoue avoir recours, comme toutes les émissions de radio de libre antenne, à des auditeurs complices. Il explique : "Lorsqu'un auditeur, à quelques minutes du direct, refuse 'le râteau time' ou 'le Marion test ton mec', je me dois d'assurer la séquence préférant divertir avec un auditeur complice et non un comédien, qui suivra une ligne directrice et non un scénario, et qui sera garant de la ligne éditoriale de l'émission et du respect des règles du CSA... et toujours non rémunéré. Je suis au regret de vous apprendre que dès l'invention du canular radiophonique, ou autre caméra cachée : le complice occasionnel le fut aussi."
"Chaque gagnant de jeu s'est toujours vu attribuer sa dotation"
Dans un second temps, Cauet revient sur la deuxième accusation de l'enquête : le non-envoi de cadeaux des auditeurs qui passent à l'antenne. Là encore, Cauet, qui trouve ces propos aberrants, s'interroge ironiquement : "Vous sous-entendez également que les 'dotations' n'iraient pas aux gagnants des jeux, alors d'après vous où vont-elles ? Peut être revendues par mes soins le samedi soir sur eBay sous un faux profil ? ou sur les marchés à la fraiche le lendemain matin ? Je suis encore au regret de vous annoncer que chaque gagnant de jeu s'est toujours vu attribuer sa dotation."
Pour Cauet, pas de doute, la jalousie a son rôle à jouer. Il souligne d'ailleurs que l'enquête sort dans la presse à quelques jours des derniers chiffres d'audience radio.
L'animateur de conclure avec humour dans un 'PS' : "J'ai adoré votre étude comparative des robots pâtissiers multifonctions du 18 avril 2012 qui m'ont fait opter pour un Magimix. Merci Que Choisir."