Avant de s'épanouir dans la peau de la chanteuse baptisée Hollysiz, Cécile Cassel a débuté comme comédienne. A l'heure où sort son nouvel album, Rather Than Talking, quatre ans après son disque My Name Is et le tube Come Back to Me, elle a accordé une interview au magazine Elle et revient sur son parcours, sur le cinéma – avec des propos sortis de leur contexte qui vont agacer la jeune femme –, entre aspirations artistiques et poids de l'héritage familial quand on est la fille de Jean-Pierre Cassel et la demi-soeur de Vincent.
Avec seize ans d'écart avec le héros du dyptique Mesrine, Cécile Cassel a grandi en voyant son aîné s'imposer au cinéma. Une période pas forcément simple : "Ado, ma scolarité devait un peu chaotique, j'étais rebelle. Je crois que je payais ce moment où mon frère Vincent a explosé dans La Haine. Tout d'un coup, il y a eu tous ces camarades qui voulaient être copains avec toi parce que tu devenais cool. Et les profs qui te jugeaient car le lycée était très bourgeois et ce n'était pas bien vu."
Malgré tout, Cécile Cassel a su se faire sa place. D'abord au cinéma pour celle qu'on a vue dans Le Premier Jour du reste de ta vie et Comme des frères et ensuite dans la musique. "Je sais bien que tout ma vie on me ramènera à ma famille. Même mon frère, avec la carrière qu'il a, on lui montre des images de son père en train de faire des claquettes alors...", rajoute-t-elle, lucide.
Dans cette dernière phrase, Cécile Cassel fait référence au reportage du mois de septembre sur France 2 que Laurent Delahousse a montré à son invité, Vincent Cassel, à l'occasion de la sortie du film polémique Gauguin – Voyage de Tahiti. Le sujet s'attachait à parler de la famille de l'acteur césarisé et notamment de son père, Jean-Pierre Cassel, décédé en 2007. La star s'était montrée clairement agacée par la diffusion de ces archives : "J'ai envie de sortir un violon carrément. Ou un mouchoir, je ne sais pas..."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Elle du 12 janvier 2018