Cécilia Attias fait son grand retour sur la scène médiatique. Auteure d'une autobiographie, Une envie de vérité (Ed. Flammarion) sortie aujourd'hui, l'ex-première dame brise enfin le silence après des années de retrait et une nouvelle vie loin de la France, à New York, avec son mari Richard Attias. Avec pudeur mais sans détour, elle revient notamment sur sa fameuse rupture avec Nicolas Sarkozy qui avait fait couler tant d'encre. Des révélations qui n'ont pas du tout gêné l'ex-président, comme elle l'explique dans une interview au Parisien du 9 octobre 2010.
Si elle est la première femme à avoir quitté un président en activité en France et à avoir demandé le divorce, Cécilia Attias entretient aujourd'hui de bonnes relations avec Nicolas Sarkozy, ainsi qu'avec son épouse Carla Bruni-Sarkozy, dont elle n'hésite jamais à vanter les qualités. À tel point que l'ex-président l'a encouragée à écrire son Envie de vérité. "Il trouve que j'ai un petit style", confie-t-elle. Et c'est donc tout naturellement qu'il l'a congratulée après avoir reçu le livre de sa part. "Il m'a appelée pour me féliciter et me souhaiter bonne chance", révèle-t-elle, avant d'en dire un peu plus sur leurs rapports actuels. "Vous savez, nos relations sont apaisées désormais. Nous avons un fils en commun, Louis, 16 ans. C'est indispensable pour son équilibre que tout se passe bien entre nous. Et franchement, c'est le cas", explique-t-elle en mère et femme attentive. Il faut dire que ce n'était pas gagné d'avance, Cécilia Attias a en effet reconnu son manque de soutien vis-à-vis de son ex-mari durant la présidentielle de 2007. Une attitude qu'elle dit d'ailleurs "regretter".
Mais la page est visiblement tournée. Et Cécilia Attias s'est bien sûr déclarée heureuse pour Nicolas Sarkozy qui vient d'obtenir un non-lieu dans l'affaire Bettencourt. "Je me réjouis pour lui, je suis très contente. (...) C'est évidemment un soulagement", assure-t-elle, tout en précisant qu'elle ne sait toujours pas s'il reviendra en politique. "C'est son destin, sa vie. C'est un choix qui ne dépend que de lui", explique-t-elle. Et même loin de Paris, elle garde un oeil critique sur la France. Grâce à sa courte mais intense expérience à l'Élysée, celle qui avait permis de sauver des infirmières bulgares en 2007 pense même qu'il faudrait un statut de première dame, "avec un cadre légal, un cabinet". "On ne peut exercer une carrière professionnelle à côté, ou difficilement", ajoute-t-elle. On ne peut alors s'empêcher de penser aux débuts difficiles de Valérie Trierweiler...
Une envie de vérité (Ed. Flammarion), aujourd'hui en librairie
Interview à retrouver dans son intégralité dans le Parisien du mercredi 9 octobre 2013