A New York, Cécilia Attias profite au quotidien de l'oubli du tapage médiatique qui l'entourait lorsqu'elle était mariée au président Nicolas Sarkozy. En couple avec Richard Attias, à qui elle a dit "oui" en mars 2008, elle savoure sa vie active et engagée pour les droits des femmes.
Interrogée en exclusivité par Canoe.com, déterminée, elle a prévenu la journaliste : "Je n'aime pas les photos et je vais dire non à toute question personnelle (...) J'ai décidé de ne plus accepter des entrevues avec la France parce que je veux parler de ce que je fais, non de ce que j'ai été. Avant, j'étais la victime des médias, maintenant, vous allez être les victimes ! Je vais me servir de vous pour parler de ma fondation", a confié la ravissante femme de 52 ans.
Mais elle accepte cependant, d'une phrase, de parler de son ancien statut : "Nous vivons dans un monde du zapping. Je ne dirais pas qu'une first lady chasse l'autre, mais je ne suis plus dans l'actualité et j'en suis très contente". On la comprend, surtout en ce moment. Elle préfère de beaucoup avoir passé le relais à Carla Bruni !
Cette mamie comblée, à la tête de la Foundation for Women, dont le siège est situé au 5e étage de la maison où elle vit avec son bien-aimé dans la Grosse Pomme, s'est exprimée quant aux actions politiques de son ex-mari Nicolas Sarkozy. A propos de sa décision de bannir le port du voile dans les endroits publics, elle a confié : "Le Président a tout à fait raison. Quand on vit dans un pays laïque, on doit respecter les lois du pays. On ne peut accepter sur notre territoire que des femmes disparaissent. Ce sont des femmes qui sont effacées. Si elles veulent s'intégrer, elles doivent enlever le voile."
Si de nombreuses tensions ont été évoquées entre la femme d'affaires et le chef de l'État, aujourd'hui, il n'est est rien. Souvenez-vous, elle avait même affirmé au micro de Marc-Olivier Fogiel il y a quelques mois : "Il était indispensable pour notre fils Louis que son papa et sa maman s'entendent bien. De nous voir, lui et moi, assis côte à côte, était important, c'est un joli cadeau que nous lui avons fait."
Richard Attias, interrogé par Challenges au mois de mai dernier, à l'occasion du lancement de son New York Forum (une importante manifestation qui a regroupé 500 personnalités internationales du monde économique les 22 et 23 juin 2010), avait quant à lui révélé : "Avec Nicolas Sarkozy, nos relations sont cordiales. Je l'ai même invité à mon événement."
Concernant justement le New York Forum, Le Nouvel Observateur développait, le mois dernier, le coming-out professionnel américain de l'ancien président de Publicis Events Worldwide. "J'ai tourné une page de dix ans et quitté le groupe. Je suis redevenu un homme libre", confie-t-il lorsqu'on lui parle de la création de sa start-up The Experience, montée après une mission auprès de l'émir de Dubaï, écourtée par la crise.
Il est donc un homme épanoui sur tous les plans, qui s'est même servi de sa manifestation pour faire parler du projet de son épouse, avec qui il est en osmose. En effet, le 24 juin s'est tenu le Dialogue for Action de Cécilia. "J'ai voulu profiter de la logisitique mise en place pour le New York Forum. Mais je pensais aussi que c'était bien pour l'événement de Richard : aujourd'hui, on ne peut plus parler économie sans parler humanitaire", a-t-elle déclaré.
Elle revient sur sa plus grande fierté : s'être impliquée dans la libération des cinq infirmières bulgares (à la demande de son mari tout juste élu, ce qui avait été très décrié par la gauche !) et du médecin palestinien qui allaient être exécutés en Lybie. "C'est la chose la plus intense que j'ai faite de ma vie. A mon retour, je suis partie avec Nicolas en week-end, je pense que je n'ai jamais autant pleuré de ma vie, il fallait que ça sorte". Elle conclut, émue : "Je sais aujourd'hui que je ne suis pas passée sur Terre pour rien, j'ai sauvé six vies et ça, on ne peut pas me l'enlever. Ça et mes enfants".
Enfin, si tous les six mois, des rumeurs d'orage conjugal bruissent dans toutes les rédactions, il n'en est rien. La relation entre les époux, qui vivent avec passion mais sérénité leur "New York Dream", est au très beau fixe.
Nous leur souhaitons que cela dure encore très longtemps.