Cécilia Attias, ses confidences dans ''C à vous'': ''Je me trouvais très moche''

Cécilia Attias continue sa tournée des médias. De retour sur le devant de la scène médiatique avec la sortie de son autobiographie, Une envie de vérité (Ed. Flammarion), l'ex-première dame était hier l'invitée de C à vous sur France 5, auteur de son record d'audience de l'année pour l'occasion avec 841 000 téléspectateurs. Son enfance, le divorce de Nicolas Sarkozy et même Valérie Trierweiler... elle s'est une nouvelle fois livrée sans détour à la table d'Anne-Sophie Lapix.

Plutôt détendue et à l'aise, et ce malgré les nombreuses sollicitations médiatiques auxquelles elle répond depuis plusieurs jours, c'est une Cécilia Attias souriante qui a été accueillie pour ce dîner. Un sourire qu'elle a gardé tout au long de l'interview face à Anne-Sophie Lapix, et durant laquelle elle a vite, on s'en doute, été amenée à parler de la question de son union passée avec Nicolas Sarkozy. Celle qui a marqué l'histoire de la France en divorçant d'un président en activité a souvent répété que le "monde change" et que le divorce ne devait pas être condamné. "J'admire les gens qui restent mariés toute la vie comme mes parents qui sont restés ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare. J'aurais aimé que cela m'arrive et puis parfois, il y a des accidents de parcours. (...) Il faut les assumer et ne pas se sentir coupable", estime l'ancienne première dame qui vit désormais heureuse à New York aux côtés de son nouveau mari, Richard Attias.

Avec beaucoup de franchise, Cécilia Attias n'a esquivé que très peu de questions sur l'actualité politique et a même donné son point de vue sur Valérie Trierweiler, et notamment sur sa récente rencontre avec un couple de lesbiennes en Afrique du Sud. Un geste fort que celle qui se dit favorable au mariage pour tous aurait pu faire à la place de la compagne de François Hollande. "Pourquoi pas ?", rétorque-t-elle, affirmant encore un peu plus son indépendance par rapport à l'UMP de son ex-mari, positionnée contre le mariage pour tous, avec son franc-parler habituel. Quand l'excellente Anne-Sophie Lapix l'interroge également sur les récentes déclarations controversées d'Anne Gravoin, femme de Manuel Valls, elle ne se dérobe pas et explique qu'elle n'aurait cette fois pas pu faire ça. "Je suis d'une nature extrêmement jalouse, alors j'en aurais pas parlé. J'aurais râlé !", lance-t-elle toujours avec le sourire, avant de commenter l'exposition médiatique de plus en plus grande des couples ministériels comme Marie-Charline Pacquot et Pierre Moscovici. "Faut faire attention à ne pas trop ouvrir les portes", prévient-elle avec son expérience.

Cécilia Attias admet elle-même qu'à un certain moment de sa relation avec Nicolas Sarkozy, ce dernier l'a poussée à s'engager en politique, pour que son rôle soit moins flou et inscrit dans un véritable cadre. Sauf que malgré son activité en tant que première dame, dont l'un des temps forts restera la fameuse libération des infirmière bulgares, elle a souhaité privilégier son rôle de maman. "Il se trouve que je suis une maman, que ça passe avant tout le reste et que j'avais envie de continuer à m'occuper de mes enfants et j'avais pas envie de les laisser et de prendre un rôle parce que c'est important. Le milieu politique est prenant, il faut être présente, on ne peut pas le faire comme un passe-temps et je n'avais pas envie de le faire complètement à plein temps", indique celle qui est maman de trois enfants, Judith (29 ans) et Jeanne-Marie (26 ans), fruits de sa relation avec Jacques Martin, Louis (16 ans), né de son amour avec Nicolas Sarkozy, et même grand-mère d'Augustin (né en 2008) et de Diane-Elizabeth (née en 2011), que lui a donnés sa dernière fille.

Concernant le mariage, Cécilia Attias explique d'ailleurs qu'elle aurait pu n'avoir jamais la bague au doigt puisqu'elle voulait rentrer dans les ordres au début de son adolescence. Malgré une enfance dorée, elle raconte qu'elle se sentait mal dans sa peau, "très moche", trop ronde, et qu'elle avait même peur... de ne pas trouver de mari ! Un comble pour celle qui choisira, des années plus tard, de quitter un président de la République...