Mais où a bien pu passer Delphine Jubillar ? C'est la question que tout le monde se pose depuis plus de huit mois maintenant. Disparue sans laisser de traces le 16 décembre dernier, l'infirmière de 33 ans est activement recherchée depuis. Une affaire qui secoue tout le pays et dans laquelle un suspect principal s'est dessiné avec le temps : son mari, Cédric. Très discret au début de l'enquête, cet artisan plaquiste de 34 ans est désormais vu comme le suspect numéro un. Il a été mis en examen pour meutre et écroué depuis le 18 juin dernier.
Clamant son innocence depuis le début de l'affaire, ce père de deux enfants a rapidement retrouvé une conjointe, Séverine, qui le défend bec et ongle. Incarcéré à la prison de Seysses, l'homme qui ne s'attendait pas bien avec sa belle-famille est défendu par l'avocat Jean-Baptiste Alary. Joint par le magazine Elle, ce dernier semble très confiant sur une libération prochaine de son client. "Mon client se dit innocent, mais il sait que ce sera un combat difficile. Le dossier contre lui est vide. Il n'y a rien, que des suppositions", affirme-t-il.
Il y a ici présomption de culpabilité, et c'est très grave. Le procès se fait dans l'opinion et non au tribunal
Pour l'avocat de Cédric Jubillar, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'une enquête "faite à charge" contre son client. "Il y a ici présomption de culpabilité, et c'est très grave. Le procès se fait dans l'opinion et non au tribunal", déplore-t-il. Selon lui, la presse a plutôt tendance à voir la jeune maman de 33 ans comme "une mère iconique", tandis que celui qui est dépeint comme une personne au tempérament sanguin est vu comme "un salaud". "C'est terriblement manichéen, cela me fait penser au scénario d'une série américaine", renchérit Jean-Baptiste Alary.
L'avocat du père des petits Louis (6 ans) et Elyah (2 ans) explique qu'il est simplement là pour veiller à ce que les choses se passent dans les règles. "La vérité, je ne la connais pas. Mon travail, c'est de vérifier que la justice française n'incarcère pas quelqu'un sans raison", conclut-il.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.
Retrouvez l'article en intégralité dans le nouveau numéro du magazine Elle, sorti le 13 août 2021.