Cela va maintenant faire 11 mois que l'on est sans nouvelles de Delphine Jubillar et les choses ne semblent pas prête de changer prochainement. Depuis la disparition de l'infirmière de 33 ans dans le Tarn dans la nuit du 15 décembre 2020, personne ne semble savoir où elle se trouve. Si au départ son mari Cédric était du côté des policiers et des proches lors des battues organisées pour la retrouver, il est devenu avec le temps le principal suspect dans cette affaire. Incarcéré à la prison de Seysses depuis le 18 juin, ce dernier clame son innocence depuis le début.
Si l'enquête est longue et compliquée pour la justice, selon les informations du Parisien, un premier interrogatoire a eu lieu le 15 octobre dernier du côté de Toulouse. Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire ont entendu Cédric Jubillar pendant un long moment, quatre mois après sa mise en examen pour "meurtre par conjoint". Si l'on sait que leur couple battait de l'aile depuis un moment et que Delphine avait retrouvé l'amour, il était également notoire que leurs relations étaient très loin d'être cordiales. Quand les juges évoquent les insultes et paroles dures qu'il a pu avoir à l'encontre de la mère de ses deux enfants, le principal accusé ne nie pas sa façon d'être. "Quand moi je dis les choses, je ne tourne pas autour du pot (...). Je n'ai pas un langage soutenu comme certains gens ou comme vous, très haut placées et qui ont des termes polis. Moi, j'ai des termes plus désagréables et plus méchants", explique-t-il.
Plusieurs témoins ont notamment fait état de violence verbale et psychologique de la part de Cédric Jubillar envers sa femme. Lui explique qu'il s'agit tout simplement d'un malentendu et d'une sorte d'incompréhension entre lui et les amis de Delphine. "Je sais pas, peut-être que l'humour que moi je possède n'est pas le leur, du coup ils le prenaient pour du rabaissement. Je n'ai jamais réussi à m'entendre avec ces gens-là, j'ai toujours été en conflit avec ces personnes", affirme-t-il devant les juges d'instruction.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.
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