Humiliations, coups, insultes... Cédric Jubillar était loin d'être le père de famille idéal. Le plaquiste de 33 ans a déjà été décrit comme "dur" et "humiliant" envers Delphine Jubillar, née Aussaguel, par les amies de l'infirmière portée disparue depuis bientôt neuf mois. Son mari, de qui elle essayait de divorcer, est le seul et unique suspect dans l'affaire. Mis en examen pour "homicide par conjoint" et placé en détention provisoire, il n'est pas encore passé aux aveux. Une double peine pour la famille de la victime.
Auprès de BFMTV, le visage dissimulé, Malory, la cousine de Delphine Jubillar, a exprimé sa peine. "On est toujours dans le doute. On a peur. Le jour où on saura la vérité, de ce qu'il s'est passé... ", commence-t-elle, dans une interview diffusé le 6 septembre 2021. Elle y apprend que Cédric Jubillar a déjà fait preuve de violences physiques envers Delphine. Comme bien trop de femmes, elle ne semble pas avoir porté plainte à l'époque, deux ans avant sa disparition.
Malory exhorte Cédric Jubillar, enfermé dans le mutisme, d'enfin révéler la vérité : "Tout ce je peux dire à Cédric c'est s'il sait ou s'il a fait quelque chose, qu'il le dise. Parce qu'on ne peut pas continuer à être dans le silence. Ce n'est pas possible".
Cédric Jubillar demeure présumé innocent des faits reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier. Ses trois avocats pénalistes ont déposé une nouvelle demande de remise en liberté, refusée en première instance. Ils ont fait appel de cette décision.