Charles Berling© Angeli
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Charles Berling vit à cent à l'heure, fourmille de projets et se plaît sur le grand écran comme sur les planches avec le film Propriété interdite, la pièce Ithaque au théâtre Nanterre-Amandiers et la direction du théâtre Liberté de Toulon. Son coeur est, lui, posé auprès de celui de Virginie Coupérie, championne équestre qu'il fréquente depuis plus de trois ans. Il se disait séducteur compulsif, il est aujourd'hui un homme amoureux et apaisé par sa relation. Se livrant dans Marie Claire à propos de son métier, le héros de Ridicule parle également des femmes et décrit sa vision passionnelle de l'amour. Extraits.
Jouer, il ne pourrait s'en passer, mais cela n'est pas suffisant : "Si je continuais à ne faire que l'acteur, je me vomirais." Il évoque aussi les difficultés de son travail : "Je me suis déjà retrouvé à poil dans une douche à devoir pleurer pour quelqu'un que je n'aime pas. Mon travail, c'est d'y arriver." La notoriété n'est pas toujours facile à gérer non plus et certains tombent dans un jeu pathétique : "Je connais des acteurs qui sortent dans la rue pour voir si on les reconnaît, c'est pitoyable."
La prose de Charles Berling se dirige ensuite vers une dissertation sur l'amour et la vie en couple : "Je n'aime pas trop le mot "couple". Mais j'aime la confiance, la pérennité, croire assez en quelqu'un pour lui montrer des choses de soi pas très intéressantes. [...] C'est bien aussi la familiarité avec un autre corps. Mais le contraire peut manquer : la transgression, la 'saillance' du désir, la découverte."
Après cette étude générale, il s'attarde sur le "cas" de sa compagne : "Avec Virginie, c'est autre chose, je n'ai jamais aimé ainsi. Ça me surprend." Virginie a eu deux enfants avec Julien Clerc, lui en a un, Emile, devenu acteur, chacun a déjà beaucoup accompli dans sa vie amoureuse mais rien n'est à renier : "Le plus lamentable serait de refuser le passé de l'autre." Il cite alors une phrase choc de Hara-Kiri : "Si je vais au paradis, je ne veux pas de vierges, elles ne savent rien faire. Moi je veux des femmes mûres."
Etre en couple ne doit donc pas rimer avec enfermement, il tient trop à sa liberté : "Je meurs ou je fais mourir." L'acteur ne dit pas les choses à moitié ! Entier, il avoue avoir été jaloux mais il peut désormais dépasser la jalousie, fuyant l'enfer d'une expérience passée : "J'ai déjà connu l'insoutenable avec une femme, la jalousie qui gouverne tout."
Elogieux envers les femmes, ayant déjà songé au mariage avec Virginie, Charles Berling est un amoureux entier, avec qui il est impossible de mentir, et de se mentir.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans Marie Claire du mois de février 2011.
Jouer, il ne pourrait s'en passer, mais cela n'est pas suffisant : "Si je continuais à ne faire que l'acteur, je me vomirais." Il évoque aussi les difficultés de son travail : "Je me suis déjà retrouvé à poil dans une douche à devoir pleurer pour quelqu'un que je n'aime pas. Mon travail, c'est d'y arriver." La notoriété n'est pas toujours facile à gérer non plus et certains tombent dans un jeu pathétique : "Je connais des acteurs qui sortent dans la rue pour voir si on les reconnaît, c'est pitoyable."
La prose de Charles Berling se dirige ensuite vers une dissertation sur l'amour et la vie en couple : "Je n'aime pas trop le mot "couple". Mais j'aime la confiance, la pérennité, croire assez en quelqu'un pour lui montrer des choses de soi pas très intéressantes. [...] C'est bien aussi la familiarité avec un autre corps. Mais le contraire peut manquer : la transgression, la 'saillance' du désir, la découverte."
Après cette étude générale, il s'attarde sur le "cas" de sa compagne : "Avec Virginie, c'est autre chose, je n'ai jamais aimé ainsi. Ça me surprend." Virginie a eu deux enfants avec Julien Clerc, lui en a un, Emile, devenu acteur, chacun a déjà beaucoup accompli dans sa vie amoureuse mais rien n'est à renier : "Le plus lamentable serait de refuser le passé de l'autre." Il cite alors une phrase choc de Hara-Kiri : "Si je vais au paradis, je ne veux pas de vierges, elles ne savent rien faire. Moi je veux des femmes mûres."
Etre en couple ne doit donc pas rimer avec enfermement, il tient trop à sa liberté : "Je meurs ou je fais mourir." L'acteur ne dit pas les choses à moitié ! Entier, il avoue avoir été jaloux mais il peut désormais dépasser la jalousie, fuyant l'enfer d'une expérience passée : "J'ai déjà connu l'insoutenable avec une femme, la jalousie qui gouverne tout."
Elogieux envers les femmes, ayant déjà songé au mariage avec Virginie, Charles Berling est un amoureux entier, avec qui il est impossible de mentir, et de se mentir.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans Marie Claire du mois de février 2011.