La visite d'Etat du roi Charles III en France, prévue du 26 au 28 mars dernier, avait été "reportée", "compte tenu de l'annonce d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites", annonçait l'Elysée il y a quelques semaines, alors que le souverain était attendu à Paris. Cette visite devait être le premier déplacement à l'étranger du monarque depuis qu'il a succédé à Elizabeth II en septembre dernier.
C'est donc en Allemagne que le couple royal a fait son premier déplacement à l'étranger... Emmanuel Macron avait déclaré avoir proposé qu'une nouvelle date de visite puisse "être calée (...) au début de l'été".
Finalement, le fils des princes Harry etWilliam se rendra dans la capitale de l'Hexagone dans la seconde quinzaine de septembre. Une information qu'avance le journaliste Bertrand Meyer-Stabley dans son livre Charles III, le mal-aimé à paraîtra ce jeudi chez City Éditions. Il sera accompagné de la reine consort Camilla Parker Bowles. Avant cela, il passera une partie de l'été en Ecosse entre Balmoral et Birkhall, assistant notamment aux traditionnels Jeux de Braemar le 2 septembre, avant de présider à partir du 8 septembre les commémorations autour du premier anniversaire de la mort de la reine Elizabeth.
Les dates exactes du séjour officiel en France seront communiquées à la presse, au lendemain du 10 juin, date de la fameuse parade à Londres du Trooping the Colour, qui marque traditionnellement l'anniversaire du souverain britannique. Pour rappel, le palais de Buckingham avait également réagi après l'annulation de cette visite. "Leurs majestés se réjouissent de l'opportunité de se rendre en France dès que des dates pourront être trouvées", pouvait-on lire dans un communiqué (voir le diaporama).
D'après un porte-parole de Downing Street (résidence officielle et le lieu de travail du Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, ndlr), Charles III avait souhaité maintenir sa visite en France coûte que coûte, et ce malgré les tensions qui régnaient au sein de la capitale. Cela n'aura finalement pas été possible, mais cela n'est donc que partie remise, puisque le palais de l'Élysée se fera une grande joie de l'accueillir en septembre prochain.
A noter que l'échéance la plus proche qui attend le souverain est bien entendu son couronnement, prévu le 6 mai prochain à l'abbaye de Westminster.