Les États-Unis ont récemment perdu l'un de leurs anciens dirigeants emblématiques. Pensionnaire de la Maison Blanche de 1977 à 1981, l'ancien président Jimmy Carter est décédé à l'âge symbolique de 100 ans le dimanche 29 décembre 2024. Une disparition qui a, semble-t-il, affecté le roi Charles III. Alors qu'il vient de passer les fêtes de Noël entouré des membres de la famille royale à Sandringham, le monarque britannique a publié un communiqué lundi 30 décembre 2024, pour rendre hommage à l'ancien dirigeant américain. "C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès du président Carter", a premièrement écrit le mari de Camille Parker Bowles. "Il était un fonctionnaire engagé et a consacré sa vie à la promotion de la paix et des droits de l’Homme", a-t-il ensuite ajouté.
"Son dévouement et son humilité ont été une source d’inspiration pour beaucoup, et je me souviens avec émotion de sa visite au Royaume-Uni en 1977. (...) Mes pensées et mes prières vont à la famille du président Carter et au peuple américain", a finalement conclu le roi Charles III. Pour rappel, le fils de la défunte reine Elizabeth II était âgé de seulement 29 ans lorsque le président Jimmy Carter s'est rendu au Royaume-Uni en 1977. À l'époque, la reine d'Angleterre régnait déjà depuis plus de 25 ans. L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche est décédé entouré de sa famille au sein de son domicile de Plains, situé dans l'État américain de Géorgie, comme l’a révélé un communiqué publié par sa fondation (le Centre Carter, ndlr).
Afin d'honorer la mémoire de Jimmy Carter, qui était le président américain le plus âgé de tous les temps encore en vie avant son décès, des cérémonies publiques seront organisées outre-Atlantique. Ces dernières seront ensuite suivies d’une inhumation privée de la dépouille de l'ancien président américain à Plains. Par ailleurs, des funérailles nationales devraient également être mises en place par le gouvernement des États-Unis. Pour rappel, Jimmy Carter s'était porté candidat à sa propre succession en 1980, malheureusement, les nombreuses crises qui ont émaillées la fin de son mandat n'ont pas convaincu les électeurs américains de lui accorder une nouvelle fois leur confiance.