Cent millions de dollars ! C'est la somme que réclament à la Warner Bros. les avocats de Charlie Sheen, pour rupture abusive de contrat.
Lassé des frasques à répétition du héros de Mon Oncle Charlie, le producteur Chuck Lorre et la société de production télévisuelle avaient suspendu le tournage d'une des séries les plus populaires aux Etats-Unis, invoquant la "conduite dangereusement autodestructrice" de l'acteur.
"Charlie Sheen ne demande pas seulement réparation pour lui-même mais également pour toute les équipes techniques et artistiques afin qu'elles soient rémunérées pour tous les épisodes à venir de la huitième saison", précisent les avocats, dans la plainte déposée devant la Cour supérieure de Los Angeles.
Pris dans un véritable tourbillon médiatique, trustant la une de nombreux hebdomadaires américains depuis deux semaines avec ses nombreuses déclarations extravagantes, Charlie Sheen continue à accumuler les ennuis.
En effet, dans la soirée de jeudi, la police a débarqué à son domicile de Beverly Hills pour vérifier si la procédure de restriction énoncée à son encontre était bien respectée. Il n'a plus le droit de posséder ni arme, ni munitions et le LAPD a reçu une information selon laquelle Sheen ne respectait pas cette consigne. Vers 20h, la police frappe à la porte de son manoir. Un officier du LAPD confirme un plus tard que l'acteur a été très coopératif et qu'aucune arrestation n'a eu lieu. L'avocat de Charlie Sheen, Mark Gross, a ensuite déclaré que la police avait mis la main sur un fusil, datant du XVIIIe siècle, et sur quelques munitions.
La semaine dernière la justice avait accordé à Brooke Mueller, son ex-femme, la garde de leurs jumeaux, suite à la demande de divorce engagée par cette dernière pour violences conjugales. Dans la matinée de ce même mardi, les deux parties auraient trouvé néanmoins un arrangement pour que Charlie Sheen puisse rendre visite régulièrement à ses enfants.
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