L'hippodrome de Cagnes-sur-Mer a eu le plaisir de voir passer Charlotte Casiraghi et Guillaume Canet sur son terrain. Ces deux personnalités ont participé au GPA Jump Festival en ce mois de mars et on a pu les apercevoir plus déterminées que jamais les 28 et 29 mars.
Le GPA Jump Festival est la première compétition de saut d'obstacles organisée par Cagnes Equi Events à l'hippodrome de la Côte d'Azur. "Jean-Michel Costamagna et l'association Cagnes Equi Events accueillent mille chevaux et 500 cavaliers jusqu'au 6 avril. Dans un hippodrome revisité, les deux carrières 'Ourasi' et 'Seabird' ont été le théâtre d'épreuves particulièrement relevées pour un CSI deux étoiles. Trois pensionnaires du top 20 mondial ont enrichi un plateau coloré de 25 nationalités, comme les Français Kevin Staut (8e) et Simon Delestre (16e)", lit-on dans Nice Matin.
L'attention aura du mal à se détacher de la venue de la cavalière Charlotte Casiraghi. La fille de Caroline de Hanovre, sublime jeune maman lors du Bal de la Rose, était accompagnée de son entraîneur Thierry Rozier, qui lui a prodigué ses meilleurs conseils, elle qui refait un jump depuis son accouchement en décembre dernier. Parmi les spectateurs, pas de signe de son amoureux Gad Elmaleh. Le père de son fils Raphaël était pris par la tournée de son spectacle Sans tambour. Concentrée et déterminée, le joyau du Rocher monégasque a fait de son mieux lors de cette épreuve sportive.
L'acteur et réalisateur Guillaume Canet était aussi de la fête au GPA Jump festival. L'artiste se destinait à percer dans le milieu de l'équitation, mais une mauvaise chute à 18 ans bouleversera son destin. Cependant, le héros de Jappeloup - il incarne le cavalier Pierre Durand dans ce film - a gardé intacte sa passion pour cette discipline, comme on peut le constater sur les photos de cette manifestation. Dans le cadre de ce jumping, le compagnon de Marion Cotillard et père de Marcel, n'est plus une star, mais un sportif presqu'anonyme.
En interview avec Nice Matin, Guillaume Canet avouait que son retour dans le monde de l'équitation tombait à point nommé : "C'est important parce qu'en faisant ce que je fais en ce moment, je prends de la distance, ça évite de devenir aigri, de se mettre en colère, de faire n'importe quoi. Ça me permet aussi de passer du temps avec ma famille." Le réalisateur de Blood Ties dont l'accueil a été mitigé, souligne le fait que dans l'équitation, si on travaille dur, pas de mystère, "on fait un sans-faute, on gagne, il y a une justice. Alors que dans le cinéma, il n'y a pas toujours de justice." Il rappelle que pour réaliser son film américain, il s'est remis en question et en danger : "Je suis reparti de zéro aux Etats-Unis. Et ça, on ne le réalise pas toujours."
N'allez pas croire que le réalisateur des Petits Mouchoirs s'éloigne du cinéma pour autant, il fourmille de projets : "Je travaille sur l'écriture de deux films, l'un pour moi en tant qu'acteur, l'autre en tant que réalisateur." On le verra prochainement dans La Prochaine fois, je viserai le coeur de Cédric Anger, et a tourné avec le Britannique Stephen Frears [dans le biopic sur Lance Armstrong ?]. Enfin, il a fini le tournage avec Catherine Deneuve du film L'homme qu'on aimait trop, sur l'histoire de Maurice Agnelet, réalisé par André Téchiné. Pour lui, ce personnage est encore une véritable énigme et le film laissera les spectateurs seuls juges. Quant au théâtre, il suit les conseils de son ami Jean Rochefort : "Fais du théâtre quand tu seras vieux et fripé, ça se voit moins, tu es loin des spectateurs."