Le 8 septembre dernier, la terre s'arrêtait de tourner au Royaume-Uni, lorsque la Reine Elizabeth II rendait son dernier souffle. Deux jours plus tard, c'est le fils aîné de la monarque, le prince Charles III, qui était proclamé roi, à l'issue d'une cérémonie millimétrée en présence d'invités prestigieux dont plusieurs anciens Premiers ministres du pays comme Boris Johnson, Theresa May et David Cameron.
"Le règne de ma mère a été inégalé dans sa durée, son dévouement et sa dévotion [...] Je suis profondément conscient de ce grand héritage, des devoirs et des lourdes responsabilités de la souveraineté, qui me sont désormais transmis", déclarait-il à cette occasion. Désormais, c'est donc son fils aîné, le prince William, qui est en pôle position pour accéder au trône si un imprévu se produisait. Il est suivi de ses enfants, le prince George et la princesse Charlotte.
Des discussions sont en cours
Un ordre qui ne changera pas, quoiqu'il arrive, car la loi sur la succession à la Couronne a été modifiée il y a neuf ans. Ce qui fait que désormais, les hommes n'ont plus la priorité sur les femmes en matière de succession. "La position de Charlotte est historiquement significative car elle est la première femme membre de la famille royale dont la place ne sera pas dépassée par son jeune frère. Il est donc constitutionnellement significatif qu'elle reçoive un tel titre, car il n'est pas impossible qu'elle accède au trône si, par exemple, le prince George n'a pas d'enfants", peut-on lire dans les pages du Mail on Sunday.
Grâce au journal britannique, on apprend également que le titre de duc d'Édimbourg, détenu aussi par Charles III, pourrait également revenir à sa petite-fille Charlotte. Le monarque souhaiterait le lui confier. "Des discussions sont en cours. Ce serait une façon appropriée de se souvenir de la reine – qui portait le titre de duchesse d'Édimbourg – et une façon pour Sa Majesté d'honorer la ligne de succession", a confié une source à l'hebdomadaire britannique.