Dans la famille royale britannique, les femmes fortes et populaires ne manquent pas : autour de la puissante Elizabeth II, on trouvait sa soeur, l'indépendante princesse Margaret, puis sa fille, la sérieuse et discrète princesse Anne, ses petites-filles, Zara Phillips, Eugenie et Beatrice d'York... Mais la nouvelle génération est en train de tout balayer sur son chemin : à 7 ans et demi, Charlotte de Galles est la nouvelle favorite du public.
Avec ses grimaces, ses bonnes manières parfaites mais aussi son sérieux au milieu de ses deux frères George (9 ans) et Louis (4 ans), la fille de Kate Middleton et du prince William montre déjà que dans la monarchie britannique, elle ne laissera personne lui prendre sa place. Une place qu'elle a failli ne pas avoir : en effet, contrairement à ses cousines ou même à sa tante, la petite fille est la première du clan à avoir bénéficié de l'abolition de la loi de primogéniture masculine, qui a tout bouleversé dans la dynastie.
Concrètement, si elle était née avant octobre 2011, la petite fille, qui est troisième dans l'ordre de succession (après son père et son frère aîné) aurait perdu sa place au profit de son frère cadet, Louis, à sa naissance. Une règle qui s'est notamment appliquée pour la princesse Anne, qui a vu passer devant elle ses deux jeunes frères les princes Andrew et Edward.
Et pas uniquement : la jeune Louise Mountbatten-Windsor (19 ans), la fille aînée du prince Edward, est aujourd'hui 15ème dans l'ordre de succession, juste après... son petit frère, James, 15 ans. En revanche, Mia et Lena Tindall, les petites-filles de la princesse Anne, ont bénéficié de la même loi que Charlotte : nées en 2014 et 2018, les deux fillettes n'ont rien perdu lorsque leur petit frère Lucas est né en 2021 et sont toujours 21ème et 22ème, juste après leur mère.
Ces dernières années, cette loi a en réalité été abolie dans de très nombreuses monarchies d'Europe : en Suède, Norvège, Belgique, au Danemark ou encore aux Pays-Bas, toutes les princesses ont désormais retrouvé une parfaite égalité avec leurs frères et plusieurs de ces pays seront d'ailleurs dirigés par des femmes. Et Victoria, puis Estelle, de Suède, Ingrid-Alexandra de Norvège, Catharina Amalia des Pays-Bas, Elisabeth de Belgique ou encore Leonor d'Espagne n'attendent que ça !