De la vie privée de Charlotte Le Bon, peu de choses se savent ou presque. Celle qui est née et qui a grandi à Montréal est la fille de l'actrice canadienne Brigitte Paquette, aujourd'hui reconvertie dans l'immobilier. Son papa, Richard Le Bon, est décédé lorsqu'elle était encore fillette. "Mon souvenir d'enfance le plus triste, c'est la mort de mon père quand j'avais 10 ans", avait-elle déclaré en juin 2015 lors d'un entretien avec le magazine Télé 7 Jours. Pudique, la pétillante brune n'avait pas été plus loin dans la confession...
Cette semaine, l'actrice de 30 ans a donné un nouvel entretien au Madame Figaro, magazine pour lequel elle fait également la couverture. Chic et gracieuse, elle a pris la pose à l'occasion d'un sublime shooting et a également distillé quelques confidences sur sa carrière, ses années dans le mannequinat, sur sa passion du dessin ou bien encore sur son père disparu. Avec beaucoup de tendresse, Charlotte Le Bon s'est ainsi remémoré un "être bohème, qui avait tâté la BD, fait un peu de musique, de la déco de cinéma". De son père, la comédienne a visiblement hérité d'une curiosité de tout, d'un amour des arts.
Ça l'a rendu fou
Dans son interview, celle qui partage la vie de l'artiste-photographe Matthieu César révèle aussi comment son papa avait entrepris de rendre publique sa théorie personnelle sur l'oeuf cosmique qui, selon de nombreuses cultures et civilisations, explique la naissance de l'univers. "Il a passé des années à l'élaborer. Il y croyait si fort qu'il l'avait envoyée à toutes les plus grandes universités", a-t-elle confié.
C'était en 1997. Richard Le Bon, alors âgé d'une trentaine d'années et persuadé d'avoir découvert une idée révolutionnaire, s'est malheureusement heurté au "désintérêt" et à la "condescendance" de tous ceux rencontrés au sein de la communauté scientifique. Un mépris qui l'a "rendu fou", selon Charlotte Le Bon. Elle révèle alors pour la première fois que son père s'est donné la mort, peu de temps après, en se jetant d'un pont de Montréal. Une archive de presse disponible en ligne établit que Richard Le Bon avait laissé derrière lui une note de suicide ainsi qu'une "disquette contenant les grandes lignes de sa théorie". Depuis des années, la comédienne recherchait ces textes. Grâce à Internet, elle a expliqué qu'elle était parvenue à atteindre son but il y a peu. De quoi réchauffer le coeur.
S.L.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Charlotte Le Bon dans le magazine Madame Figaro, en kiosques le 10 février 2017