Invité de Sortez du cadre, l'émission de Nikos Aliagas sur Europe 1, Christian Clavier s'est prêté au jeu de la confidence et n'a pas hésité à aborder un sujet qui avait fait beaucoup couler d'encre il y a deux ans : son exil à Londres.
Le célèbre acteur de la bande des Bronzés avait fait savoir à l'époque via son agent Alexandra Schamis, que son choix de s'installer en Grande-Bretagne n'avait rien à voir avec un "exil fiscal" mais plutôt avec les critiques violentes sur son film On ne choisit pas sa famille - pour lequel il est passé derrière la caméra - et celles sur son amitié avec Nicolas Sarkozy. Chose qu'il a franchement souhaité rappeler aux auditeurs d'Europe 1 : "Je me suis aperçu qu'en sortant d'un certain tumulte - j'ai eu un moment où j'ai eu beaucoup d'agressivité et de violence médiatique - j'arrivais à prendre du recul", a-t-il déclaré. Rien avoir donc avec l'exil de son acolyte Obélix, alias Gérard Depardieu, parti en Russie. À ce propos, le comédien de 62 ans déclare : "On paye les même impôts à Londres et Paris. (...) Et puis, je n'aurais pas pu aller en Russie, ça m'aurait plombé."
En Angleterre, Christian Clavier a donc trouvé un certain équilibre qui lui a permis de renouer avec ses ambitions professionnelles. "J'ai fait du théâtre là-bas, j'en fais toujours et j'ai beaucoup écrit, notamment Les Visiteurs", raconte-t-il. D'ailleurs, l'acteur profite de l'interview afin de révéler que deux comédiens qui ont joué à ses côtés dans le carton Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, Ary Abittan et Pascal Nzonzi, ont de grande chance d'être des Visiteurs 3. Heureux de profiter de la "culture extraordinaire" de Londres, l'ex de Marie-Anne Chazel affirme y avoir "retrouvé le goût d'écrire des bêtises" : "J'étais loin d'un tumulte qui au bout d'un moment vous exaspère ou vous rend fébrile. Ça m'a beaucoup servi pour l'écriture." Une bonne nouvelle !
Sarah Rahimipour