Christian Vadim et sa soeur Chiara Mastroianni : "On était comme chien et chat"

Le théâtre, c'est le lieu de prédilection du comédien Christian Vadim. À la différence de sa mère Catherine Deneuve, bloquée par la peur de se retrouver face à un public, c'est cette voie qu'il a choisie. Il nous avait d'ailleurs révélé avoir préféré les planches inconsciemment, peut-être pour se démarquer de ses parents (son père est le cinéaste Roger Vadim). C'est ainsi qu'on le retrouve au théâtre des Variétés dans Un nouveau départ avec Corinne Touzet. Invité du magazine Gala de la semaine, il se confie sur son enfance notamment.

Le comédien de 52 ans se rappelle son enfance, qu'il a passée sur les plateaux : la coiffeuse attitrée de sa maman durant quarante ans, Edina, qui le chouchoutait ; son premier souvenir de cinéma dans L'Enfant sauvage de Truffaut dans lequel il fait une apparition, à l'âge de 6 ans, ou le moment où il découvre que sa mère est une star, lorsqu'elle se met en couple avec Marcello Mastroianni et que sa famille devient l'objet de tous les regards.

Avec Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve aura son deuxième enfant, Chiara – qui fera d'ailleurs la couverture du magazine Elle, dans les bras de sa mère à seulement 15 jours ! Christian Vadim a neuf ans de plus qu'elle : "Ma soeur, Chiara, je l'ai retrouvée à l'âge adulte. Aujourd'hui, on sort ensemble, on va au restaurant, alors qu'enfants, on était comme chien et chat, une vraie petite peste." Elle a préféré le cinéma au théâtre et s'est imposée comme une actrice française très demandée. On la retrouvera d'ailleurs bientôt dans Saint Amour avec Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde.

Christian Vadim se remémore ses moments en famille, notamment avec sa grand-mère maternelle aujourd'hui âgée de 104 ans, dont il est très proche et qui est toujours active. Et puis sa tante, la regrettée Françoise Dorléac, soeur de Catherine Deneuve qui est morte dans un accident de voiture à l'âge de 25 ans, quand lui n'avait que 4 ans : "Maman m'a raconté qu'elle m'adorait, que je ne quittais pas ses genoux. Moi, je ne me rappelle de rien. Mon cerveau a dû occulter mon chagrin en verrouillant mes souvenirs quelque part."

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Gala du 24 février