Au mois de novembre 2021, Christine Kelly faisait d'effroyables confidences. La journaliste de 52 ans expliquait être la cible de messages haineux. Un internaute était même allé jusqu'à lui proférer des menaces de décapitation. "Le couperet tombera immanquablement sur votre tête bien faite. La guillotine médiatique est en marche", avait-elle par exemple reçu..
Celle qui présente tous les soirs Face à l'Info sur CNews avait alors estimé déranger avec son émission politique où Eric Zemmour était chroniqueur jusqu'à la mi-septembre. "On en a marre Madame de se faire insulter par Zemmour", lui martelait son persécuteur, un certain Patrick K, dans ses messages. Ce dernier a également fini par trouver son numéro de téléphone et l'appelait ou lui envoyait des SMS trop souvent. Christine Kelly a donc porté plainte contre X pour "harcèlement téléphonique" et "menaces de mort". D'après les dernières informations du Parisien partagées mercredi 5 janvier 2022, une enquête préliminaire est bel et bien en cours, et a été ouverte par le parquet de Paris le 20 décembre dernier. L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
"Je remercie la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, d'avoir rapidement ouvert une enquête préliminaire, qui va permettre de protéger ma cliente de toute volonté de nuire à son encontre, de la part de cet agresseur, ou d'autres qui souhaiteraient lui porter atteinte", a commenté l'avocat de Christine Kelly, Me Arash Derambarsh. Et pour lui d'avertir : "Nous ne laisserons rien passer".
Il faut dire que Christine Kelly craint réellement pour sa vie, ainsi que pour sa fille Léa. Dans Touche pas à mon poste il y a quelques mois, elle révélait donc être sous protection. "J'ai deux baby-sitters en permanence. Ce qui est anormal c'est qu'au nom de quoi, en tant que journaliste, on doit recevoir des menaces de mort ? Comme si le fait de ne pas prendre position sur les plateaux était une erreur", s'insurgeait-elle.