Le semaine dernière, Christine Kelly confiait sur Twitter avoir reçu une effroyable menace de décapitation. Sur le plateau de Touche pas à mon poste, le 24 novembre, la journaliste de 52 ans qui présente tous les soirs Face à l'Info sur CNews, est venue parler des messages, appels et courriers haineux qu'elle reçoit depuis plusieurs mois. D'après elle, les menaces se sont multipliées en octobre, lorsqu'elle a débuté son émission politique. Cyril Hanouna a lu à voix haute le message que Christine Kelly a reçu le 18 novembre : "Le couperet tombera immanquablement sur votre tête bien faite. La guillotine médiatique est en marche".
"Je me suis préparée psychologiquement à recevoir un tombeau d'insultes, au tout début de l'émission. J'ai pris des communité manager, etc. Et j'ai reçu des menaces par courrier, chez moi et à la rédaction de CNews. Je ne m'y attendais pas. Le plus virulent que j'ai reçu à l'époque, c'était en octobre 2019, disait qu'on voulait m'égorger... Sur le coup j'ai mis ça dans le lot des critiques, je ne m'en suis pas rendu compte", a déclaré celle qui partageait l'antenne aux côtés d'Eric Zemmour.
"Mais plus le temps passait, plus j'épaississais ma carapace et trouvais cela injuste. Quand j'ai annoncé publiquement que je recevais des menaces, elles se sont arrêtées pendant presque 2 ans". Ne se posant pas en victime, Christine Kelly a expliqué qu'elle recevait énormément de courriers élogieux mais qu'une personne mal intentionnée à également trouvé son numéro de téléphone et l'a appelé et envoyé des messages plusieurs fois. Craignant pour sa fille Léa, Christine Kelly a confié être sous protection.
"J'ai deux baby-sitters en permanence. Ce qui est anormal c'est qu'au nom de quoi, en tant que journaliste, on doit recevoir des menaces de mort ? Comme si le fait de ne pas prendre position sur les plateaux était une erreur", a déclaré l'ex-membre du CSA, expliquant qu'elle a pensé à arrêter de présenter son émission, le jour où elle a reçu une menace de décapitation.
Christine Kelly a porté plainte pour "harcèlement téléphonique" et "menaces de mort" et s'est dite pour la liberté d'expression. De son côté, la chaîne d'informations a montré son soutien à la présentatrice via un communiqué de presse.