Christophe Alévêque a annoncé vendredi soir à Paris sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's. Ce restaurant chic des Champs-Élysées est pour l'humoriste le symbole de la présidence Sarkozy : Nicolas Sarkozy avait choisi cet établissement de luxe pour fêter sa victoire en 2007.
"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste. Il précise ensuite qu'il ne se présente pas sous son nom mais sous celui de Super Rebelle, le personnage de son spectacle actuellement en tournée. Un comité de soutien armé de cuivres a accompagné l'action en musique, sous une pluie de confettis et de faux billets de 500 euros. Des pancartes à l'effigie du candidat Super Rebelle étaient brandies par ses sympathisants.
Chaque année depuis l'élection de Sarkozy, Christophe Alévêque fête le 6 mai l'anniversaire "du petit, (...) grand timonier de la gesticulation" devant le Fouquet's. Il a pris l'habitude d'y chanter Les Mille colombes comme Mireille Mathieu le soir de l'élection de Sarkozy.
Alévêque avait déjà fait part de son intention de se présenter dans une interview avec le quotidien suisse Le Matin, en février dernier. Il déclarait à cette occasion : "C'est mon personnage Super Rebelle qui sera candidat (...) [Pas comme Coluche], non, car je ne serai pas inscrit. Super Rebelle n'a pas besoin de liste car de toute façon, il n'a pas de programme non plus. Je vais faire exactement comme les autres." Quant à sa compagne, la comédienne Serena Reinaldi, elle ferait à coup sûr une truculente première dame !
Malgré l'affaire Zinedine Zidane, Christophe Alévêque ne se laisse pas abattre et se lance même dans de grands projets pour la France. Souvenez-vous que le footballeur attaque en justice le comédien et le magazine Sportmag pour diffamations et injures. La star du ballon rond réclame 75 000 de dommages et intérêts. Christophe Alévêque comparaîtra le 2 février 2012 devant le tribunal correctionnel de Paris. Si le trublion est condamné... il ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle, et ça, c'est balot !