Actuellement à l'affiche de la comédie romantique Un + Une dans laquelle il campe le mari ambassadeur d'Elsa Zylberstein, Christophe Lambert s'est prêté au jeu des questions de "l'interview indiscrète" pour le quotidien suisse Le Matin. L'ex de Sophie Marceau et de Diane Lane se raconte, revisitant sa jeunesse comme sa personne. Il révèle également avoir été client de la prostitution "parce que c'est rigolo", et donc avoir "payé pour l'amour". Mais pas comme tout le monde...
"Le concept de la prostitution ne m'a jamais intéressé, sauf sur un plan humain. La plupart du temps, je payais des filles pour passer du temps avec elle. Mon but n'était pas de faire l'amour, mais de les comprendre. On s'est assis et on a parlé... Ce dont elles n'avaient pas du tout l'habitude", confie l'acteur français, qui voulait "découvrir ce qu'elles avaient dans la tête". Christophe Lambert, mi-sociologue, mi-psychologue. Et ce qu'il a découvert ? "Ce qui m'a fasciné, c'est que la plupart de ces femmes m'ont toutes répondu la même chose : je fais cela pour que mon enfant ait une vie meilleure que la mienne."
La star de Greystoke, Highlander et Mortal Kombat se dévoile à coeur ouvert, n'hésitant pas à avouer avoir déjà menti à ses précédentes compagnes ("Le propre d'un comédien est de savoir bien mentir, alors autant s'en servir, non ?", observe-t-il), ou bien à évoquer son premier souvenir : celui d'avoir "été électrocuté par le sapin de Noël" alors qu'il était âgé de 2 ans.
De son enfance, il ressort un bambin "pas du tout sage", que Lambert qualifie de "turbulent et très actif" et qui avait "peur de ne pas être aimé". Adolescent, il goûtera à ce "sentiment intense" qu'est l'amour, pour la première fois à l'âge de 17 ans avec "une fille de l'école qui s'appelait Sylvie". Aujourd'hui, c'est plutôt un homme posé qui approche de 60 ans (il soufflera sa 59e bougie dans deux mois), qui "se laisse porter par [son] coeur" et qui cherche constamment l'harmonie.