À l'instar de Léa Salamé il y a quelques jours, Claire Chazal s'est rendue au Liban et plus précisément à Beyrouth. La star du JT de TF1 le week-end a fait le déplacement afin d'assister à la troisième conférence annuelle des Femmes sur les lignes de front.
À 58 ans, Claire Chazal a répondu à l'appel de la Fondation May Chidiac - du nom d'une ex-journaliste libanaise qui a survécu à l'explosion de sa voiture en 2005 - qui organisait des tables rondes sur la place de la femme en politique, dans le monde de la finance ou encore dans les médias. Un dernier point que connaît bien la présentatrice française.
Jean, chemise blanche et bottines, c'est avec décontraction que Claire Chazal a assisté aux différentes discussions, a pris la parole et captivé l'auditoire en évoquant son parcours. Lors de la soirée, la présentatrice a pu croiser l'ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli, ou encore l'épouse du Premier ministre libanais, Lama Salam.
Ce voyage a également été l'occasion pour la femme de médias de découvrir à quel point la France et le Liban sont proches. À L'Orient-Le Jour, Claire Chazal a déclaré avoir été "très touchée" d'entendre les Libanais manier si bien la langue de Molière, alors que les Français "pratiquent mal" les langues étrangères. Et d'ajouter : "Je n'ai jamais senti à ce point-là cette chaleur et cette amitié. (...) Merci de nous regarder, c'est très important pour nous."
Les différences entre le Liban et la France sur la place des femmes à des hauts postes comme dans les médias sont apparemment encore fortes. "Je n'ai pas souffert de machisme. Il y avait une volonté de féminiser le journal télévisé", a révélé Claire Chazal, consciente d'avoir été chanceuse. "J'occupe une place enviable, enviée et convoitée" a-t-elle également ajouté. Un vrai exemple pour de nombreuses femmes libanaises.