Vendredi 31 janvier 2014, Laurent Simioneck, qui a agressé le 29 juin dernier Claire Chazal à la sortie du parking de TF1, a été jugé.
Il y a quelques mois, la star du JT, dont la fenêtre de la voiture était ouverte, a reçu un seau rempli d'excréments, de terre et de produits chimiques. Si la présentatrice n'avait heureusement pas été blessée, Laurent Simioneck, lui, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, la préméditation ayant été clairement établie. Le ministère public a expliqué que le prévenu avait "tendu un guet-apens à Claire Chazal. Il a été vu à plusieurs reprises près des lieux de l'infraction par un témoin et l'a attendue très longtemps".
Le tribunal correctionnel de Nanterre a également condamné le prévenu à 300 euros d'amende et a prononcé à son encontre une injonction de soins psychiatriques de deux ans. Son conseil, Me Lahcène Drici, a insisté sur la personnalité "très fragile" de son client : "Il est malade, sa femme est malade et il a perdu un enfant. [...] C'est un paumé de la société." Lors de son audition devant les services de police, l'homme portait un sac en plastique plein de magazines parlant de Claire Chazal. Les policiers avaient donc insisté sur son "obsession" pour la star du JT, il s'était défendu en affirmant que sa star absolue était... Elise Lucet !
Le prévenu, qui encourait trois ans de prison pour violences volontaires, a également l'interdiction d'entrer en contact avec Claire Chazal et de se rendre à Boulogne-Billancourt, où se situe le siège de TF1.
L'audience, prévue en août dernier, avait été reportée en janvier du fait la demande par le tribunal d'une expertise du détenu. "Il a l'air de quelqu'un de simple, mais qui ne présente pas de troubles psychiatriques susceptibles d'atténuer sa responsabilité pénale", avait déclaré à l'AFP Me Florence Watrin, conseil de Claire Chazal.
Au moment de l'incident, cet Antillais de 69 ans, qui n'en était pas à son coup d'essai - six mois plus tôt, il souillait une autre voiture de la chaîne de la même manière -, avait expliqué aux policiers qu'il avait été frôlé quelques semaines auparavant par une voiture qui roulait tous feux éteints dans Saint-Germain-en-Laye et qu'il était persuadé que le conducteur n'était autre que Claire Chazal. Une déclaration démentie par la présentatrice du JT.
Claire Chazal ne réclamait aucun dommage et intérêt dans ce dossier.
Sarah Rahimipour