Claire Chazal à Paris, en juin 2013.© BestImage
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TF1 réclame à Laurent Simioneck la somme de 375,85 euros au titre de "frais de nettoyage" suite à son attentat sur la journaliste Claire Chazal, d'après les informations de l'hebdomadaire Marianne (édition du lundi 26 août 2013).
Les faits remontent au 29 juin dernier : à l'heure où la présentatrice du JT du week-end s'apprête à quitter les locaux de la Une en voiture, l'homme l'attend patiemment à la sortie du parking, armé d'un seau rempli d'excréments, de terre et de produits chimiques. L'agresseur, un Antillais âgé de 69 ans, est aussitôt interpellé et placé en garde à vue pendant 48 heures. Remis en liberté à l'issue de son audition, il est placé sous contrôle judiciaire jusqu'à son jugement.
Le magazine d'information révèle également que Laurent Simioneck n'en était pas à son coup d'essai. Six mois avant son attaque visant la présentatrice des JT du week-end de TF1, il avait déjà dégradé un véhicule porteur du logo de la chaîne, selon le même procédé, le recouvrant d'une mixture comparable.
Le sexagénaire avait déclaré, lors de sa garde à vue, s'être vengé de Claire Chazal après avoir été frôlé par une voiture roulant tous feux éteints, quelques semaines auparavant, à Saint-Germain-en-Laye (78). À son bord, il distingue un visage qu'il identifie formellement comme celui de la journaliste.
Cette thèse, déjà discréditée par les déclarations de Claire Chazal qui affirmait ne pas avoir mis les pieds dans les Yvelines ce soir-là (ni jamais dans son souvenir d'ailleurs), ne tient plus, l'homme ayant déjà utilisé le même procédé de façon gratuite à l'égard de la première chaîne d'Europe, à une période antérieure à celle de l'accident de la circulation qu'il prétend avoir vécu.
Le procès de Laurent Simioneck était attendu pour le 20 août dernier. La présidente du tribunal de Nanterre (92) a repoussé le jugement au 31 janvier 2014, dans l'attente d'une expertise psychologique destinée à établir le profil de l'agresseur. Le procureur s'est associé à cette demande en relevant que le prévenu "semble souffrir d'un syndrome anxio-dépressif majeur", et estimant que "des examens supplémentaires sont nécessaires".
La star de TF1 ne réclame, quant à elle, pas de dommages et intérêts dans cette affaire.
Joachim Ohnona
Les faits remontent au 29 juin dernier : à l'heure où la présentatrice du JT du week-end s'apprête à quitter les locaux de la Une en voiture, l'homme l'attend patiemment à la sortie du parking, armé d'un seau rempli d'excréments, de terre et de produits chimiques. L'agresseur, un Antillais âgé de 69 ans, est aussitôt interpellé et placé en garde à vue pendant 48 heures. Remis en liberté à l'issue de son audition, il est placé sous contrôle judiciaire jusqu'à son jugement.
Le magazine d'information révèle également que Laurent Simioneck n'en était pas à son coup d'essai. Six mois avant son attaque visant la présentatrice des JT du week-end de TF1, il avait déjà dégradé un véhicule porteur du logo de la chaîne, selon le même procédé, le recouvrant d'une mixture comparable.
Le sexagénaire avait déclaré, lors de sa garde à vue, s'être vengé de Claire Chazal après avoir été frôlé par une voiture roulant tous feux éteints, quelques semaines auparavant, à Saint-Germain-en-Laye (78). À son bord, il distingue un visage qu'il identifie formellement comme celui de la journaliste.
Cette thèse, déjà discréditée par les déclarations de Claire Chazal qui affirmait ne pas avoir mis les pieds dans les Yvelines ce soir-là (ni jamais dans son souvenir d'ailleurs), ne tient plus, l'homme ayant déjà utilisé le même procédé de façon gratuite à l'égard de la première chaîne d'Europe, à une période antérieure à celle de l'accident de la circulation qu'il prétend avoir vécu.
Le procès de Laurent Simioneck était attendu pour le 20 août dernier. La présidente du tribunal de Nanterre (92) a repoussé le jugement au 31 janvier 2014, dans l'attente d'une expertise psychologique destinée à établir le profil de l'agresseur. Le procureur s'est associé à cette demande en relevant que le prévenu "semble souffrir d'un syndrome anxio-dépressif majeur", et estimant que "des examens supplémentaires sont nécessaires".
La star de TF1 ne réclame, quant à elle, pas de dommages et intérêts dans cette affaire.
Joachim Ohnona