C'est le journal Le Parisien qui relate l'information. L'ancienne demeure ayant longtemps été le refuge de Claude François, tombée dans les mains de nouveaux propriétaires, a besoin de rénovations pour "une partie des installations du musée". Toutefois, à peine 240 euros ont été récoltés pour le moment...
C'est sur la plate-forme de financement participatif Leetchi que Joël-Pascal et Marie-Claude Lescure, les propriétaires du moulin de Dannemois, en Essonne, ont lancé une cagnotte pour les aider à financer les travaux. Outre le musée, il faut remettre en bon état "une partie des équipements du lieu, comme le sauna ou le court de tennis", peut-on lire. Une démarche très peu médiatisée et qui s'est même retournée contre les propriétaires des lieux. "On nous a accusés de vouloir nous payer notre court de tennis sur le dos des gens. Mais je rappelle que c'est un site ouvert au public. On ne profite pas des installations, on les fait visiter, et on veut juste que ce moulin redevienne exactement comme il était du temps de Claude François", déclare au quotidien Julien Lescure, salarié des lieux et fils des propriétaires.
Julien Lescure affirme que cette démarche de cagnotte est l'idée du cabinet comptable qui gère les lieux car c'était une manière plus simple de récolter de l'argent sans lancer une démarche administrative pour devenir une association. Il affirme aussi que de nombreux fans souhaitaient pouvoir aider à la rénovation des lieux où Claude François a habité de 1964 à 1978. Selon les informations du Parisien, qui livre plusieurs chiffres, "le site génère un chiffre d'affaires annuel proche des 500 000 euros", une partie de cette recette étant notamment investie dans la rénovation après avoir payé les sept employés. Les propriétaires, qui finiront toutefois de payer leurs crédits contractés pour s'offrir les lieux dans seulement dix ans, ont déboursé 1,2 million d'euros pour le moulin et les terrains aux alentours.
Que la famille Lescure ne désespère pas, leur situation n'est pas sans rappeler celle de la chanteuse Zaz, dont la robe mise aux enchères pour le Téléthon avait fait un four avant un bénéfique coup de pouce médiatique qui avait renversé la vapeur.
Thomas Montet