Jeudi 15 février 2018, le fils aîné de Claude François, Claude François Junior, s'est confié dans les colonnes du journal Le Parisien pour raconter comme s'est déroulée la succession de son père à sa mort il y a près de quarante ans. Un entretien qui survient alors que la famille de Johnny Hallyday (disparu le 5 décembre 2017) se déchire autour de son héritage.
À la tête d'un empire musical colossal avec son frère cadet Marc, l'homme de 49 ans a ainsi admis que "la question s'était posée de refuser la succession". Il révèle : "Mon père avait laissé près de 10 millions de francs de dettes, ce qui était une somme énorme en 1978. (...) C'est ainsi qu'a été décidé rapidement de vendre le moulin de Dannemois, la résidence de mon père où il y avait un jardin, une piscine, 100 m² à chauffer, deux gardiens, des frais d'entretien abyssaux", a-t-il expliqué.
Dans son interview, Claude François Junior (lui et son frère Marc sont tous deux nés de la relation de Cloclo avec Isabelle Forêt) a également révélé combien rapporte l'oeuvre de son père aujourd'hui. "C'est un chiffre d'affaires à six zéros, plusieurs millions par an quand on compte tout : les ventes de disques, les droits d'exploitation, d'utilisation dans des films, des publicités, les reprises comme le disque de M. Pokora. Puis il y a au milieu de tout ça My Way [la version américaine de Comme d'habitude, coécrite et cocomposée par Claude François, NDLR] qui continue à faire le tour du monde", a-t-il ajouté.
L'héritier a conclu son entretien en expliquant comment son frère et lui s'y prenaient pour faire vivre le répertoire de Cloclo. "En accord avec mon frère qui m'a donné procuration, j'ai le droit moral sur ses chansons, c'est-à-dire que je donne l'autorisation d'utiliser son répertoire, son image, son histoire dans un film, une publicité, un spectacle. L'idée est de créer de l'événement ou de l'actualité mais pas trop. S'il y a des choses tous les ans, vous êtes sûrs de planter un projet sur deux. Par exemple, à l'époque de la sortie de Podium en 2004, le film de Yann Moix avec Benoît Poelvoorde, Antoine de Caunes préparait aussi un biopic. J'ai finalement préféré dire oui à Podium, et Antoine de Caunes a abandonné son projet car il pouvait difficilement le mener à bien sans avoir le droit d'utiliser les chansons", a-t-il conclu.