Ce dimanche 11 mars 2018, nous célébrons le 40e anniversaire de la mort accidentelle de Claude François. On sait presque tout du chanteur qui, quatre décennies après son électrocution, fait encore les gros titres, comme en février lorsque sa fille cachée, Julie Bocquet, a raconté son histoire. Ici Paris consacre un hors-série construit comme un abécédaire retraçant toute la vie et la carrière de l'artiste. À la lettre N, il est question de son nez... et de chirurgie esthétique. Une vraie épopée !
Les premières rhinoplasties, opérations de chirurgie du nez, ont été pratiquées au XIXe siècle. La chirurgie plastique s'en est emparée et Claude François, dès les années 1960, a su en faire bon usage. Ici Paris nous apprend qu'il a retouché son nez pour la première fois, par pur souci esthétique, dès 1962.
Puis Claude François a comme qui dirait manqué de chance. C'est ce dont se souvient Eddy Mitchell dans son autobiographie Il faut rentrer maintenant... dont Ici Paris cite un passage. Les deux chanteurs participaient à une séance photo quand Claude s'est énervé contre un musicien : "À la cent unième fois, il a craqué. Il lui a mis un beau coup de poing et son nez est tombé direct ! Au revoir le joli nez tout refait... Donc le Samu est arrivé et Claude a été arrêté quelques jours. Et nous avons reporté la séance photo. Claude est revenu cinq jours plus tard avec son bandage sur le nez et il n'en menait pas large (...) Le jour où il fut enfin rétabli nous avons eu à faire à un photographe que nous ne connaissions absolument pas. Il avait repéré des escaliers et nous a demandé de nous y installer, nous expliquant qu'il allait se positionner sur le toit d'une camionnette garée à côté pour prendre des photos vues d'en haut. (...) Au moment où il a appuyé sur le déclencheur, la camionnette a démarré ! Nous n'avons jamais revu le photographe et dans l'énervement, Claude, toujours survolté, s'est pris en pleine figure des portes battantes ! Pile poil dans le nez. Retour à l'hôpital encore une fois avec son nez en bouillie."
Ce n'est pas tout ce qu'a dû subir ce pauvre appendice. Claude François a dû une nouvelle le refaire après son accident de voiture en 1970 et enfin en 1973 pour corriger une déviation de la cloison nasale.