Si Juliette Besson (fille de Luc Besson et Anne Parillaud) fait sa petite carrière en tant qu'actrice, son papa Luc Besson continue d'être un producteur prolifique via sa société EuropaCorp. Grâce à la récente acquisition de la société Cipango (spécialisée dans la production télévisuelle), EuropaCorp compte bien conquérir aussi le petit écran.
Outre la production de l'adaptation télévisée du Transporteur (le film avait pour héros Jason Statham), il est question de l'adaptation de Taxi. Le prochain Télé 7 jours (en kiosques lundi 11 avril) rapporte qu'il serait question que Luc Besson s'occupe également de l'adaptation des Sous-doués de Claude Zidi, dans le courant de l'année 2011. La version série de ce long métrage sorti en 1980 devrait être diffusée sur TF1. Espérons que cette adaptation d'EuropaCorp sera mieux accueillie que les Ripoux anonymes, série de Zidi père et fils, qui n'a malheureusement pas fait long feu...
Claude Zidi sera d'ailleurs bientôt mis à l'honneur sur France 3 puisque le mardi 19 avril, la chaîne diffusera le classique L'aile ou la cuisse (sorti en 1976) avec Coluche et Louis de Funès. Un film qui avait eu beaucoup de succès grâce à ce duo d'humoristes... qui a failli être différent. Pierre Richard aurait dû participer au film dans le rôle de Gérard Duchemin, mais Zidi explique à Télé 7 jours que le grand blond n'a pas trouvé le scénario à son goût : "Pierre Richard m'a tout de suite avoué : "Je ne sens ni le personnage ni l'histoire"."
De toute façon, entre Coluche et Louis de Funès, l'osmose était parfaite... même si la rencontre a été tout juste courtoise. Zidi raconte : "Alors que je faisais le premier plan des deux acteurs face à face, Louis éclate de rire. Interloqué, Coluche lui demande pourquoi. De Funès répond : "Car vous êtes très drôle...". Alors Coluche, d'un ton très sérieux, lâche : "Vous savez on ne pourra pas faire ce film si vous rigolez chaque fois que je suis drôle. S'il vous plaît Louis, ne recommencez plus jamais !" [...] Après cet incident, ils se sont montrés d'un professionnalisme impeccable."
Toute l'équipe a été professionnelle, malgré l'épée de Damoclès suspendue : De Funès ayant fait un double infarctus avant le tournage, un médecin était en permanence dans les studios dans la malheureuse éventualité où cela se reproduirait. Les assurances avaient également fait signer à Zidi un contrat stipulant que l'argent ne serait perçu qu'à la fin du film afin de s'assurer que tout se passe au mieux pour l'acteur, qui décédera finalement en 1983, d'un nouvel infarctus. Trois ans plus tard, c'est Coluche qui disparaîtra : les meilleurs partent les premiers.
Bonne nouvelle : on doit bien se marrer au Paradis des artistes...
Interview de Claude Zidi à retrouver dans son intégralité dès lundi 11 avril dans Télé 7 Jours