Figure emblématique du petit écran pour toute une génération, François Corbier vit aujourd'hui éloigné des projecteurs. A 73 ans, l'ancien pitre revient sur sa vie, chamboulée par le succès, mais aussi parfois dramatique...
Interrogé par France Dimanche, Corbier raconte que c'est la télé qui est venue à lui. En effet, sollicité par Jacqueline Joubert alors qu'il se produisait sur la scène du Caveau de la République à Paris, il a accepté de rejoindre l'émission culte Club Dorothée. "Ça ne m'intéressait pas, c'était un moyen de gagner ma vie", confesse-t-il. Pendant plusieurs années, l'émission a connu un succès fou et puis, d'un coup, c'était fini. "J'avais arrêté volontairement, parce que je ne voulais pas que les gens me détestent. Je recevais des bouteilles sur le coin de la tête (...) On n'était plus aimés de nos diffuseurs, et notre patron, Jean-Luc Azoulay, avait d'autres projets", ajoute-t-il.
Marqué par cette période de désamour, qui a duré plusieurs années, Corbier se réjouit de voir qu'il retrouvé de la popularité depuis environ huit ans. Il a toutefois connu une sacrée traversée du désert. "J'ai connu une dizaine d'années de galère et j'ai failli finir clochard. J'ai vendu ma maison en banlieue, pour en acheter une autre en Normandie. Mais, à la suite de la tempête de 1999, le toit s'est envolé (...) J'ai attendu plusieurs années avant de réparer, car l'assurance a refusé de nous aider. J'en ai profité pour écrire des chansons, des nouvelles et des romans", dit-il.
L'interview intégrale de Corbier est à retrouver dans France Dimanche, en kiosques le 10 novembre 2017.
Thomas Montet