Cyril Hanouna : Réunion de crise, fin de TPMP... ce que l'on sait sur son avenir au sein de Canal+

Par une décision surprise survenue au coeur de l'été, l'Arcom a annoncé le non-renouvellement de la fréquence de C8. A l'image de NRJ12, le canal 8 de la TNT, dont le vaisseau amiral est assuré par Cyril Hanouna avec Touche pas à mon poste, cessera d'émettre sur la TNT le 28 février 2025.

A quelques mois de cette fermeture annoncée qui menace l'avenir de 400 collaborateurs, Le Parisien a semé la panique au sein de Canal+. Dans un article paru sur son site internet le samedi 19 octobre 2024 en soirée, le journal quotidien a révélé que Cyril Hanouna pourrait mettre fin à sa collaboration avec le groupe propriétaire de C8 après douze ans et demi de bons et loyaux services.

Alors que ses audiences sont plus qu'au beau fixe, TPMP ne devrait pas rebondir sur une autre chaîne de Canal+. "Officiellement, Vincent Bolloré n'a rien décidé pour l'après-28 février. Mais une chose est sûre : si le Conseil d'Etat valide la fermeture de C8, les options de Cyril Hanouna sont quasi nulles. Ses projets de bascule sur Canal+ ou d'arrivée en soirée sur CNews ont été retoqués", a confié un proche du dossier à nos confrères. Une arrivée sur CStar serait également à exclure. "Je ne vois pas comment CStar, qui doit consacrer 50% de son temps d'antenne à des programmes musicaux, peut amortir une émission comme TPMP, c'est mort, le divorce est inévitable", a assuré cette même source.

Le Parisien a avancé que Touche pas à mon poste pourrait même s'arrêter dès le 20 décembre. "Janvier et février sont les mois les plus calmes en termes de recettes publicitaires, donc je ne vois pas l'intérêt de repartir début janvier en perte sèche. Tout le monde se pose la question de l'avenir d'Hanouna ici, mais personne n'ose en parler. C'est un sujet tabou. Plus le temps passe, plus il semble évident qu'ils le tiennent responsable de la fermeture. Cela va être très compliqué pour lui de rester", a indiqué une autre source du dossier.

Alors qu'il a été évoqué que Cyril Hanouna ambitionnerait de lancer "sa propre plateforme numérique proposant une vaste offre d'émissions sur internet comme le fait Webedia", les révélations du Parisien ont semé la panique chez Canal+. L'état major du groupe est monté au créneau pour faire une mise au point. Gérald-Brice Viret a assuré sur X - anciennement Twitter - : "Nous déployons tous nos efforts pour envisager des alternatives permettant de préserver la présence de Cyril Hanouna sur nos antennes".

"Notre engagement envers Cyril Hanouna, l'un des animateurs les plus talentueux et reconnus en France, est indéfectible. Il s'agit aussi d'apporter notre plein soutien aux 400 collaborateurs dont l'emploi est directement menacé par cette décision et pour qui cette situation est particulièrement préoccupante", a ajouté le directeur général de Canal+ en charge des antennes et des programmes. Il a confié à l' AFP que des discussions sont en cours et qu'elles se déroulent très sereinement, en ajoutant que l'émission continuera jusqu'au dernier jour... donc le 28 février 2025 ?

Ce lundi 21 octobre, Le Parisien rapporte qu'une réunion de crise s'est tenue à Canal+ au lendemain de ses révélations. Tout est mis en oeuvre pour sauver "le soldat Hanouna", notamment chez Banijay, propriétaire de H20 (société de production de Cyril Hanouna, ndlr). "Cyril, tout le monde rêve de son talent, sa notoriété, ses audiences. On est très heureux avec Canal+ ou peut-être un jour ailleurs et même s'il me disait qu'il veut devenir numéro 1 en padel, je le suivrai, car, moi, ce qui m'intéresse, c'est lui", a commenté sa présidente Alexia Laroche-Joubert.

L'avenir de l'animateur vedette de C8 va se décider dans les semaines à venir. "D'importantes réunions auront lieu d'ici à la fin du mois de novembre pour évoquer l'avenir du trublion, mais l'hypothèse d'un rebond sur CNews ou Canal+ a déjà été exclue. Seule option, une bascule sur CStar, à laquelle aucun proche de l'animateur ne croit", précise Le Parisien.

Reste la décision du conseil d'état pour contester la décision de l'Arcom. Rejeté en référé, leur recours doit être étudié au fond, d'ici à fin novembre...

A suivre !