Lors du dernier Festival de Cannes, nous avions rencontré la réalisatrice Lisa Azuelos, à qui l'on doit LOL ou Comme t'y es belle. Il y fut largement question de "gynophobie", un terme qu'elle a inventé pour apposer un mot aux violences faites aux femmes, du sexisme aux agressions sexuelles. Un combat qui lui est cher et qui se retrouve aussi dans son cinéma. Car il a bien sûr aussi été question de septième art. Et notamment de Dalida, son prochain film, un biopic consacré à l'iconique chanteuse de Gigi l'amoroso.
Au micro de Purepeople, la cinéaste a plus particulièrement évoqué la genèse du projet et la raison pour laquelle Nadia Farès, qui jurait encore il y a quelques années que Dalida était le film de sa vie, ne figure plus du tout au générique. "Nadia Farès avait le projet de faire Dalida et moi d'en être la réalisatrice, raconte Lisa Azuelos. On ne s'est pas entendues, donc je lui ai rendu le projet parce qu'elle avait les droits avec Orlando et qu'elle travaillait avec lui. Pendant trois ans et demi, elle a galéré, n'a pas trouvé de réalisateur, n'a pas réussi à monter le projet. Orlando a dit 'j'en ai marre, je ne veux plus que ce soit elle qui fasse Dalida'. De là, Dalida est devenue orpheline, et là, on est revenu me chercher."
En bonus, elle nous a confié comment elle avait eu un coup de foudre pour Sveva Alviti, la jeune et belle Italienne qui incarne Iolanda Cristina Gigliotti, et la raison pour laquelle Dalida représente très certainement un tournant dans sa carrière de réalisatrice.
Dalida, en salles le 11 janvier 2017.