La triste nouvelle est tombée il y a quelques jours : l'émission Chabada s'arrêtera à l'issue de sa quatrième saison, cet été. Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le PAF et même au-delà. Afin de soutenir Daniela Lumbroso et son programme musical, de nombreuses personnalités se sont mobilisées lors d'une soirée événement ce jeudi 25 avril, fêtant tristement l'enregistrement de la 150e et dernière émission. C'est donc en chanson que M. Pokora, Nolwenn Leroy, Patrick Bruel, Serge Lama, Amel Bent et Lara Fabian - pour ne citer qu'eux - ont dit au revoir au show dominical de France 3.
A cette occasion, la présentatrice et productrice de Chabada s'est confiée à nos confrères de Télé Star. A propos de son état d'esprit à la suite de cette annonce, elle indique : "C'est bien sûr extrêmement frustrant. Je comprends néanmoins les nouvelles contingences du Service public. (...) J'espère voir une nouvelle formule à l'antenne la saison prochaine. Nous avons réussi à doubler l'audience de la case, à lancer de jeunes talents et à installer une marque."
Une chose est sûre, si l'émission revient sous une nouvelle forme, ce sera sans Daniela. Elle s'en explique : "J'ai toujours fait des émissions musicales par passion. Mais puisque la formule de Chabada doit évoluer, c'est peut-être le moment pour moi de passer à autre chose."
Et des projets, l'animatrice du Service public n'en manque pas ! Elle confie : "Je travaille sur plusieurs magazines qui sont à la frontière entre le journalisme et l'amusement. Ce genre a fait les belles heures de France 2 lorsque je suis arrivée sur cette chaîne il y a dix ans." Et d'ajouter : "Le magazine, le talk-show et l'interview me manquent un peu."
En attendant de nouvelles aventures télévisées, la jolie quinquagénaire produira cette année l'émission en direct de la Fête de la musique - présentée par Patrick Sébastien et Aïda Touihri -, un show ambitieux pour lequel la productrice n'a pas hésité à demander des subventions à la ville de Marseille. "250 000 euros. Je l'ai fait à la demande de France 2, c'est une démarche banale et tout à fait habituelle sur ce genre de projet", indique-t-elle.