L'ascension des arts martiaux mixtes (MMA) ne fait que se poursuivre de plus belle ces dernières années en France. Avec des têtes d'affiche comme Ciryl Gane, véritable star des poids lourds en UFC et l'arrivée d'une génération dorée composée notamment de Morgan Charriere ou l'impressionnante Manon Fiorot, les Français se sont pris de passion pour ce sport de combat particulièrement violent qui associe plusieurs arts martiaux. Parmi les nouveaux visages, celui de Benoît Saint Denis n'est pas passé inaperçu et en quelques mois, le Nimoîs de 28 ans est devenu une star de sa discipline, au point d'être ce samedi soir la tête d'affiche principale de la carte proposée par l'UFC Paris.
Face à lui, le Français qui se fait surnommer God of War (le dieu de la guerre) aura fort à faire avec le Brésilien Renato Moicano, âgé de 35 ans et bien plus expérimenté en MMA. Mais rien ne fait vraiment peur à celui qui possède un bilan de 5 victoires pour 2 défaites à l'UFC. Pour se donner du courage, Benoît Saint Denis, révélation française du MMA ces dernières années, pourra compter sur le soutien de ses proches, à commencer par sa femme, Laura Saint Denis, surnommée Lalou Croft, très populaire sur les réseaux sociaux. Ancienne footballeuse de haut niveau, elle est mariée au combattant et ensemble, ils ont eu une petite fille.
Dans une interview accordée à Ouest France, la femme de Benoît Saint Denis se confie sur la difficulté d'être une femme de combattant et plus particulièrement les soirs de match. "Les jours de combat, on est un peu déboussolé. C'est très, très dur à vivre. Tous les coups que Benoît encaisse, même si lui n'a pas mal, moi, je les prends en pleine face. Toutes les femmes de combattants me rejoindront là-dessus : tu pleures et tu ris dans la même seconde", explique-t-elle, avant de faire un comparatif avec sa vie de tous les jours : "Dans la police, j'ai connu des situations douloureuses et dramatiques. Mais quand Benoît combat, mes jambes tremblent toutes seules."
Le premier combat du champion a d'ailleurs été un véritable traumatisme pour Laura Saint Denis. La défaite du père de sa fille a été particulièrement dure à encaisser. "Je n'ai jamais autant pleuré, pendant sept ou huit heures d'affilée. J'étais inconsolable", confie-t-elle à Ouest France. Mais avec l'expérience des combats, l'ancienne policière, qui gère désormais les activités extra-sportives de son mari, a appris à mieux appréhender les combats. "Je ne suis pas du genre à hurler. Je ris et je pleure en silence", résume-t-elle.
Retrouvez l'interview de Laura Saint Denis en intégralité sur le site de Ouest France.