Il est le second footballeur le mieux payé au monde, et pourtant, David Beckham reste un homme simple, humble et un père de famille exemplaire. Après un hiver mouvementé et une fin d'année à suspense où l'on annonçait le Spice Boy du côté du Paris-Saint-Germain, David Beckham a finalement signé un nouveau contrat au Galaxy de Los Angeles où il pourrait bien finir sa carrière.
Une carrière qui l'aura vu passer par Manchester united, le Real Madrid, le Milan AC et Los Angeles où il est installé avec sa femme Victoria et ses quatre enfants, Brooklyn, Romeo, Cruz et Harper depuis de longues années maintenant. Une vie parfaite, en somme, comme il le confie au journal Men's Health du mois de mars : "Je n'ai jamais voulu être célèbre. Tout ce qui m'intéressait, c'était de devenir footballeur. (...) Je n'imagine pas ma vie autrement. C'est certain, maintenant, c'est un peu différent. Mais je ne l'envisage pas d'une autre façon."
Et sa vie tourne essentiellement autour de sa famille, véritable point d'ancrage pour le Britannique de 36 ans : "La famille demeure ce qu'il y a de plus important pour moi. Et ce sera toujours le cas. J'ai ma femme, mes quatre enfants. J'ai mes parents, des grands-parents toujours en vie et trois très bons amis. Parfois, c'est tout ce dont on a besoin."
Malgré la vie hollywoodienne qu'il mène, David Beckham tente d'inculquer les valeurs qui étaient les siennes lorsqu'il était plus jeune. "Quand j'avais leur âge (entre 7 et 13 ans pour ses garçons, ndlr), dans l'East End de Londres, tout ce que j'avais, c'était un ballon et un parc, et j'étais tout le temps fourré là-bas. Je n'allais pas à l'épicerie d'à côté boire du cidre avec mes potes, parce que je voulais regarder Match of the Day à la télé et me préparer pour mon prochain match. Je n'avais alors que 11 ans. Maintenant, tous les gosses ont des activités. Par chance, puisqu'on vit aux États-Unis, nos enfants peuvent essayer toutes sortes de sports et ça les maintient concentrés, ça leur inculque des valeurs, l'esprit d'équipe, et puis ça leur apporte une mentalité", raconte-t-il.
Si le couple Beckham travaille beaucoup, passe énormément de son temps en voyage, c'est essentiellement pour le bien de sa famille explique le Spice Boy. Des valeurs transmises par leurs parents respectifs. "Si nos carrières doivent nous emmener aux quatre coins du monde, nous le faisons pour l'avenir de notre famille", se justifie le milieu de terrain.
Des absences régulières qui n'empêchent pas le joueur d'être un papa attentionné, même s'il admet laisser parfois parler son trait de caractère principal : l'esprit de compétition qui l'a, selon lui, mené là où il en est aujourd'hui. "Même lorsque je joue à la balle aux prisonniers avec mes gamins, j'ai quand même envie de gagner. Bon, c'est sûr, je les laisse gagner de temps en temps, mais je suis comme ça dans tout ce que je fais. Je veux être le meilleur dans tout. Je veux tout gagner. Je veux être brillant", confie-t-il.
Un trait de caractère partagé par les mini Beckham, adeptes eux aussi des sports en tout genre et du foot en particulier : "Ils ont autant l'esprit de compétition que Victoria et moi. C'est un domaine où l'on a vraiment eu de la chance avec nos garçons. Ils veulent gagner. Ils veulent travailler à quelque chose. Ils ont des valeurs. (...) Ils sont très polis, très bien élevés. Mais ils ont cette soif de gagner, l'esprit de compétition, et j'en suis très content."
Des enfants qui sont une véritable source d'inspiration et de motivation, comme le révèle cette anecdote survenue après une terrible rupture du tendon d'Achille qui avait nécessité une opération. Pour la première fois de sa carrière, David Beckham a cru qu'il ne pourrait jamais rejouer au football..."J'étais très ému, poursuit-il. (...) Imaginer ne plus pouvoir jouer était la pire des choses pour moi. Mais ça n'a duré qu'un jour. Mes gamins sont venus me voir dans ma chambre, et cette pensée a disparu. A partir de ce moment-là, j'ai été déterminé, totalement déterminé à revenir."
A quelques mois des Jeux olympiques de Londres, pas question pour le Spice Boy de raccrocher les crampons, d'autant que les matchs se dérouleront dans l'East End de Londres, là où son père et son grand-père avant lui jouaient au foot, "dans les marais de Hackney". Alors non, David Beckham "ne pense même pas à la retraite à l'heure qu'il est", espérant secrètement jouer pour son pays sous les yeux de sa famille cet été...