Depuis sa retraite, David Beckham se languit de ne pouvoir jouer au foot, du moins au plus haut niveau. Mais le Spice Boy serait sur le point de récupérer une franchise de Major League Soccer (MLS), le championnat US, endossant ainsi le rôle de dirigeant. Une façon comme une autre de remettre un pied dans les crampons...
En quittant le Galaxy de Los Angeles où il a officié durant des années, David Beckham savait qu'il reviendrait un jour aux États-Unis où sa famille a grandi et s'est agrandie dans l'opulence et la tranquillité. Une clause dans son dernier contrat lui permettait en effet de devenir propriétaire d'une franchise de soccer à des conditions très avantageuses. Alors tout l'été, le Becks a prospecté afin de trouver le lieu idéal. Et la star a jeté son dévolu sur Miami, où on l'avait déjà vu à plusieurs reprises assister à des matches du Heat, double championne NBA, en compagnie de milliardaires locaux.
Si Orlando et son nouveau stade ont un temps tenu la corde, c'est bien la cité balnéaire de Floride qui pourrait accueillir la famille Beckham, qui a pourtant ses habitudes à Los Angeles. "Miami me plaît beaucoup parce que c'est un endroit très agréable, confiait la star lors d'une opération promotionnelle. J'y suis allé pour voir des matches de basket, j'y ai vu jouer les Dolphins de Miami. Les habitants de cette ville aiment leurs sports." Un engouement qui aurait donc décidé le Spice Boy à poser ses valises en Floride, lui qui court le monde et partage son temps entre Los Angeles et Londres. Motivé à l'idée de s'impliquer dans sa future franchise, David Beckham avait un temps pensé à attirer son ancien mentor de Manchester United aujourd'hui à la retraite, le légendaire Sir Alex Ferguson. Mais depuis que celui-ci ne l'a pas épargné dans sa biographie, le Becks aurait changé d'avis : "En fait, il était l'un des premiers numéros que j'allais appeler pour entraîner mon équipe, mais aujourd'hui, je ne pense pas que je le ferai. Je n'ai pas envie d'être négatif envers un homme qui m'a donné la chance de jouer pour mon club formateur."
Toujours est-il que David Beckham a dans le viseur l'ancienne équipe de Miami, le Fusion, disparue en 2001. Et débarquera donc avec femme et enfants. Et ses boys pourraient-ils reprendre le flambeau balle au pied ? Peu importe finalement si Brooklyn (14 ans), Romeo (11 ans) et Cruz (8 ans) marchent dans les traces de papa ou non : "Qu'ils jouent à un niveau professionnel ou qu'ils soient des joueurs du dimanche, je m'en fiche du moment qu'ils sont heureux."