Dimanche 18 novembre 2018, David Hallyday s'exprimait pour la première fois à la télévision depuis la mort de Johnny lors d'un entretien émouvant diffusé dans l'émission Sept à huit. En promotion pour défendre sa nouvelle chanson Ma dernière lettre, qui rend hommage à son père disparu, le chanteur de 52 ans a surtout évoqué son regret de n'avoir pu dire adieu au rockeur et la bataille qui fait rage depuis de longs mois autour de l'héritage.
En raison de cette discorde familiale, David Hallyday a ainsi admis que ses relations étaient évidemment "compliquées" avec ses deux petites soeurs, Jade (14 ans) et Joy (10 ans), seules citées dans le testament de Johnny au côté de leur mère Laeticia. Si les contacts sont inexistants à l'heure actuelle, le chanteur garde espoir et pense que les choses évolueront pour le meilleur. "C'est compliqué aujourd'hui. Mais on en aura, et puis elles savent, je leur ai dit avant de partir que chez moi était chez elles. Et voilà, elles le savent", a-t-il déclaré.
Lors de son interview, David Hallyday a expliqué que Ma dernière lettre était bien une lettre écrite par un père pour son fils, mais il a également révélé qu'il avait lui-même écrit une vraie missive à son père quelques heures avant son décès. Johnny Hallyday n'a toutefois jamais eu ce mot à temps. "Je l'ai laissée à la personne de service et je suis parti [de Marnes-la-Coquette, NDLR]. Quand je suis venu le lendemain, on m'a dit qu'on n'avait pas pu la lui remettre ni lui lire. Cela m'a marqué au fer. Et je pense que c'est le seul truc de toute ma vie que je n'arriverai pas à guérir. Il y a des choses que j'arriverai à dépasser, mais ça, c'est dur", a-t-il glissé.
S'avouant "surpris" d'avoir été déshérité, David Hallyday a de nouveau précisé ce qu'il réclamait aujourd'hui, à savoir un partage équitable avec ses soeurs Jade, Joy et Laura Smet. "Je demande simplement le droit moral de nous quatre, un droit de regard sur son image et son patrimoine musical, et rien du reste, a-t-il ajouté. Plus tôt, il était revenu sur toutes les rumeurs qui ont "sali" l'image de Johnny. "Le pire pour moi, c'est que j'ai l'impression qu'on a sali son image en disant que c'est un homme qui détestait la moitié de ses enfants, c'est une blague. Mon père était quelqu'un d'aimant, qui adorait ses quatre enfants, dont je fais partie. C'était un mec génial."
Pour rappel, David Hallyday et Laura Smet ont ouvert un nouveau front judiciaire en assignant en référé les trois maisons de disques du chanteur afin de faire geler 75% des royalties, à savoir le pourcentage des revenus liés aux ventes des disques versés à l'artiste. Quant à l'audience à Nanterre du 30 novembre – le tribunal devait se prononcer sur sa légitimité sur ce dossier –, elle a été reportée au 22 mars 2019 en raison de l'assignation du trust regroupant les actifs américains du chanteur, jusqu'ici absent de la procédure, note l'AFP.