Vendredi 16 mars 2018, à l'issue de son concert à Ambès, près de Bordeaux, David Hallyday s'est confié pour la première fois depuis la mort de son père et le début de son bras de fer avec sa belle-mère Laeticia Hallyday. C'est dans Le Parisien de ce dimanche 18 mars que David vide son sac, avec pudeur.
Il n'est pas question d'héritage, d'argent, mais bien d'un droit de regard sur l'oeuvre de son père dans cette interview. David Hallyday explique au Parisien : "C'est mon père, je trouve ça normal. Avec une telle carrière, c'est normal que son fils, sa fille, comme ses deux autres petites filles aient un droit de regard dessus. C'est la logique même, je ne vois pas dans quel pays ce ne serait pas logique. Et aussi parce que je suis musicien. Il m'a toujours fait écouter ses albums avant qu'ils sortent, au moins en partie." Le Parisien lui demande s'il a écouté le tout dernier, dont un document signé en novembre, révélé par BFMTV, révèle les dix titres qui sont prêts à être commercialisés par Warner Music et vont composer son dernier album : "J'ai écouté deux titres avec lui dans une voiture, répond David. C'était stade de maquette. C'était bien ce qu'il avait fait. Sa voix était incroyable, mais ce n'est pas une découverte. C'était une force de la nature, l'amour de chanter et de faire de la musique a été salvateur pour lui jusqu'au bout. C'est là qu'il était le mieux, il était plus à l'aise sur scène que dans sa vie personnelle."
La première audience, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, s'est déroulée jeudi 15 mars. David Hallyday et Laura Smet ont obtenu un renvoi au 30 mars. "Nous avons été destinataires (...) des pièces adverses depuis deux jours et encore ce matin, et il y a encore un certain nombre de pièces dont on doit prendre connaissance", a expliqué Carine Piccio, l'un des conseils de David Hallyday. À suivre...