Honni par la critique, laquelle n'a pas hésité à le tailler en pièces, Diana s'écroule au box-office. Avant de sortir sur les écrans américains où il ne faudra pas espérer une remontée aussi fulgurante qu'inespérée portée une Naomi Watts pourtant populaire, le biopic consacré aux deux dernières années de la vie de Lady Diana s'est effondré sur le marché où, justement, un flop lui était formellement interdit.
Alors que le réalisateur Oliver Hirschbiegel avoue être "dévasté" par la critique britannique, son film s'égare peu à peu en Grande-Bretagne, où, seize ans après sa mort, la Princesse du Peuple est encore adulée et adorée. Un comble qui donnerait presque raison à la critique, celle-là même qui a forcément eu un impact sur les entrées. Après deux semaines d'exploitation, Diana coule à pic. Au 29 septembre, les chiffres officiels faisaient état d'une neuvième place avec 1,3 million de livres amassés. Une semaine plus tard, ajoutez un petit million et vous tenez le box-office britannique de Diana, film passé dans l'ombre de Prisoners, Rush, Insidious 2 ou Il était temps. Pire encore, Diana est le compagnon d'infortune de R.I.P.D., l'un des flops les retentissants de l'année. On a vu plus glorieux.
En France, la princesse de Galles immortalisée au cinéma n'attire guère plus. Alors que Diana venait de faire le cinquième démarrage outre-Manche, le drame romantique n'écoule que 121 046 tickets vendus sur 406 copies, soit, là encore, une cinquième place loin derrière Eyjafjallajokull (461 196 spectateurs), Blue Jasmine (269 901), Le Majordome (174 827) et Insidious 2 (143 296). Même échec en Italie où Diana démarre en sixième position.
Pendant ce temps, Hasnat Khan continue de faire parler de lui. Dans une interview accordée au Sun, le chirurgien objet des fantasmes du biopic Diana, lequel se centre bien sûr sur la romance très méconnue entre la princesse divorcée et ce discret chirurgien, a renouvelé sa diatribe. Lâchant le terme de "trahison", avoir vu le film, Hasnat Khan donne sa propre version des faits : "L'idée même que mes parents n'approuvaient pas ma relation avec Diana, ce sont des histoires. Seuls mes amis les plus proches savaient ce qu'était vraiment cette relation. Mes grands-parents, mes parents et toutes les personnes de mon entourage qui ont rencontré Diana ne se sont jamais opposées à cette relation." Avant de couper court aux questions : "Tout le monde veut des détails croustillants mais je ne les révélerai jamais. Je veux être connu et reconnu comme chirurgien, comme une personne qui sauve des vies."