Il était temps pour Didier Deschamps de s'exprimer sur le fiasco des Bleus à l'Euro 2021 et il a choisi le premier quotidien sportif du pays pour le faire. Dans une longue interview accordée à L'Équipe, le mari de Claude a joué carte sur table et il n'a pas hésité à assumer sa responsabilité dans cet échec. Avec une attaque de rêve notamment composée par Antoine Griezmann et Kylian Mbappé, les Bleus s'avançaient en grands favoris de la compétition. Un autre élément de dernière minute a également rabattu les cartes en attaque : le retour inespéré de Karim Benzema chez les Bleus.
Une annonce surprise, qui en a étonné beaucoup, mais qui a visiblement ravie ses coéquipiers. Du moins la plupart, car dans cette affaire, c'est Olivier Giroud qui s'est retrouvé sur le banc, laissant sa place à la pointe de l'attaque à l'attaquant du Real Madrid. Un statut qu'a mal accepté le beau gosse de 34 ans puisqu'au détour d'une interview après un match amical, il a laissé entendre que certains de ses coéquipiers n'avaient pas une bonne attitude sur le terrain à son égard. Une sortie médiatique très remarquée et sur laquelle Didier Deschamps s'est exprimé. "Je le lui ai dit : il n'avait pas à dire ça, c'est une certitude. Cela a généré de petites tensions sur deux, trois jours mais c'était lors de la préparation", explique aujourd'hui le père de Dylan.
Didier Deschamps fait donc de cette pique, qui avait passablement énervé Kylian Mbappé, un non-évènement et lorsque le journaliste lui demande s'il n'a pas traîné cette histoire pendant la compétition, la réponse est claire : "Mais non. On dit ça maintenant parce qu'il n'y a pas le résultat".
Même si Olivier avait été performant en mars, j'aurais rappelé Karim
Moins performant cette année, Olivier Giroud a donc dû laisser sa place à Karim Benzema, mais le niveau du joueur, parti en vacances à Monaco cette année, n'a pas eu d'incidence dans la décision du sélectionneur. "Même si Olivier avait été performant en mars, j'aurais rappelé Karim. C'est ma décision", conclut-il.