L'enquête sur la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, vient de prendre un nouveau tournant. En effet, BFMTV révèle un communiqué de presse du procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon, daté de ce mardi 18 juillet, faisant état qu'une information judiciaire a été ouverte par le parquet, face à la "complexité" de cette affaire. Deux juges d'instruction du pôle d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, ont ainsi été cosaisies afin de poursuivre l'enquête initiale, a-t-il précisé. Une décision qui témoigne de la complexité de l'affaire, en raison notamment d'une masse considérable d'éléments prélevés sur le terrain, mais aussi d'un relevé téléphonique très important. On compte en effet 1 600 téléphones qui ont borné dans la zone de la disparition du petit garçon, alors qu'il se trouvait dans le Vernet, chez ses grands-parents. Mais aussi pas moins de 1 400 signalements téléphoniques de personnes qui ont tenté de donner des éléments aux enquêteurs.
Des éléments qui sont décortiqués par les gendarmes, non pas sur le terrain, mais à Marseille dans leurs bureaux. Il est d'ailleurs mentionné par nos confrères de BFMTV, que sur le terrain, très peu de gendarmes sont encore présents. À l'exception de ceux qui interdisent l'accès au hameau, depuis l'arrêté de la mairie, qui a été prolongé jusqu'à la fin du mois. Cette ouverture d'une information judiciaire est une suite logique à cette enquête. L'enquête préliminaire étant très complexe et n'aboutissant pour le moment à rien, étant une affaire "extrêmement lourde", comme rapporté par nos confrères, Rémy Avon a décidé de la remettre à deux juges d'instruction. Ils sont désormais les seuls en charge de l'enquête, des choix de l'enquête à mener. Il délègue ainsi cette enquête au parquet d'Aix-en-Provence. Où deux magistrats seront désormais à plein temps sur l'affaire, espérant expliquer les causes de la disparition d'Emile, 2 ans et demi.
Une enquête complexe qui est toujours au point mort. En effet, jusqu'ici aucune piste n'est exclue. Malgré les fouilles des bâtiments, des voitures, de 97 hectares aux alentours par des militaires spécialisés et des chiens surentraînés, on ignore toujours ce qu'il est arrivé à l'enfant. Depuis le début, de nombreuses pistes ont cependant été étudiées, et l'une d'entre elles a même provoqué une vive indignation sur les réseaux sociaux.