Disparition d'Emile : "C'est des gens qui vivent à Paris (...) qui disent ça", un témoin clef s'exprime avec agacement

Depuis la disparition d'Emile, 2 ans et demi, le 8 juillet dernier, les recherches n'ont pas cessé pour retrouver le petit garçon qui n'a plus donné signe de vie dans le village du Vernet. Les rumeurs et les suppositions vont bon train mais rien de concret, pour l'instant, qui pourrait mettre de retrouver le garçonnet dans la nature depuis maintenant deux mois. Disparu alors qu'il était chez ses grands-parents maternels, deux témoins affirment avoir vu Emile avant qu'il ne se volatilise. "Oui, ce jour-là, j'ai vu le petit descendre vers le lavoir. J'effectuais des travaux chez moi et à ce moment-là", indique un certain Marc, dont le prénom a été changé.

Pourtant, ils ne se sont pas inquiétés de voir le petit seul dans la rue de ce village du Haut-Vernet... L'un de ces deux témoins a accepté de dire quelques mots à nos confères de BFMTV DICI. Marc regrette que ce que les médias écrivent ne soit qu'un "tissu de conneries." "L'autre jour, j'étais au bar et des journalistes parlaient de moi. Cela m'a bien fait rire car ils ne savaient même pas qui j'étais", s'amuse-t-il. S'il regrette de n'avoir prévenu personne en voyant l'enfant seul dans la rue ? "Franchement, ces critiques, c'est n'importe quoi. C'est des gens qui vivent à Paris, qui ne connaissent pas la vie d'un hameau, qui disent ça." Marc explique qu'il n'avait aucune raison de s'inquiéter puisque "le grand-père coupait du bois à une dizaine de mètres de l'enfant."

Le témoin se souvient seulement "de l'arrivée des gendarmes, trente ou quarante minutes" après cette scène, puis "de l'hélicoptère." Il assure à nos confrères "qu'il se sent bien" et précise qu'il n'a pas l'intention de "critiquer ses voisins" qu'il avoue ne connaître que très peu. "Je n'aimerais pas être jugé alors je ne les jugerai pas", termine-t-il. BFM DICI a contacté le parquet d'Aix-en-Provence qui confirme que "ce jeune homme a bien été entendu par les enquêteurs", sans pour autant en dire davantage afin de respecter le secret de l'instruction. Aussi, l'institution certifie que le fait que le grand-père était devant chez lui en train de couper du bois avant la disparition de l'enfant est "un élément connu par les enquêteurs." Des informations qui ne permettent hélas pas à ces derniers de pencher "vers une hypothèse plutôt qu'une autre."