Cette affaire de disparition est complètement hors-norme. Volatilisé depuis le 8 juillet dernier, alors qu'il profitait de ses congés chez ses grands-parents dans le petit hameau du Haut-Vernet, le jeune Emile, 2 ans et demi, n'a jamais été retrouvé par les enquêteurs. Qui ne s'économisent pourtant pas : l'enquête, menée par plusieurs brigades, continue d'analyser les perquisitions et les interrogatoires menés dans le village.
Mais récemment, c'est sur une autre piste que la gendarmerie s'est engouffrée, en toute discrétion. Selon nos confrères de RTL, ils auraient suspecté deux ouvriers bulgares présents au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) au moment de la disparition de l'adorable garçonnet. Deux hommes chargés de faire des travaux dans une maison et de couler une dalle... ce qui explique que la gendarmerie ait ordonné la destruction de celle-ci il y a quelques semaines !
Une destruction dont les médias avaient été informés, sans que les deux ouvriers n'aient été mis en cause officiellement. Il faut dire qu'un autre détail intrigant les liait à l'affaire du petit Emile : l'un des véhicules utilisés par ces ouvriers présentait des "éléments pileux sur le parechoc". Un accident de la route et le corps dissimulé sous la dalle faisait donc partie des hypothèses des enquêteurs.
"Jugée solide", selon RTL, la piste a finalement été abandonnée en voyant que la dalle ne renfermait rien et que les éléments retrouvés sur le véhicule venaient d'un animal. Les deux ouvriers bulgares n'ont, quant à eux, pas été mis en examen ou même placés en garde à vue, puisque rien ne les accusait plus de la disparition du petit garçon, toujours introuvable.
D'autres dossiers et d'autres hypothèses sont actuellement en cours. Selon RTL, "certains témoignages présentent des incohérences" mais rien, pour le moment, n'est suffisamment sérieux pour comprendre ce qui s'est passé ce 8 juillet dernier. Rapidement soupçonné, le propriétaire de la maison dans laquelle les ouvriers travaillaient était quant à lui absent du Haut-Vernet à la période fatidique.
"S'il avait fallu raser ma maison pour retrouver une trace d'Emile, j'aurais accepté sans hésiter", avait-il raconté au Parisien cependant. La famille du petit garçon, quant à elle, a repris une vie presque normale, tout en continuant d'espérer comprendre ce qui a bien pu se passer ce 8 juillet. Les parents du garçonnet, qui n'étaient pas présents sur place non plus, continuent notamment de prier, eux qui sont très religieux. Et peut-être qu'un jour, ce mystère sera résolu...