Quand un certain Marco révèle avoir des informations explosives sur la disparition de Delphine Jubillar provenant de l'époux même de l'infirmière du Tarn dont on est sans nouvelle depuis le mois de décembre 2020, l'affaire connaît un rebondissement de taille. L'homme détenteur de ces confidences a été le voisin de cellule de Cédric Jubillar dans la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses. Dans cet établissement, il a pu discuter avec celui qui est le suspect numéro 1 de l'enquête, en détention provisoire pour homicide par conjoint. Désormais libéré, il revient sur sa démarche de collaborer avec la justice et sa relation avec le peintre-plaquiste mis en cause.
En accordant pour la première fois une interview à un média, Le Parisien-Aujourd'hui en France, celui qui est surnommé Marco pour préserver son identité veut clarifier certaines choses. Il est revenu sur son passif de criminel - il a passé seize ans en prison - et a rappelé ne pas avoir bénéficié de faveur de la justice en travaillant avec elle pour le cas Jubillar, ce que le parquet de Toulouse a confirmé. Cet entretien lui permet de confier aux lecteurs sa relation avec Cédric Jubillar. Ce dernier lui avait promis de l'argent en échange de services rendus.
Pour Marco, le mari de Delphine Jubillar, avec qui elle était en procédure de divorce, a voulu qu'il lui rende le service d'aller voir sa nouvelle compagne avec des lettres faites de messages codées, Séverine, et lui promet une contrepartie : "Il me promet de me renvoyer l'ascenseur financièrement une fois qu'il aura vendu sa maison." Cédric a demandé à Marco de rencontrer la quadragénaire en lui disant qu'elle "sait tout" et qu'elle va "lui montrer où Delphine est enterrée". Mais ce n'est pas l'argent qui l'a motivé à parler, mais le désir de résoudre le mystère, "pour que les enfants de Delphine sachent un jour où est leur mère".
Avec ces informations, Marco s'est donc senti "dans l'obligation de raconter tout ça à une personne qui travaille au service de renseignement pénitentiaire" qui se chargera de prévenir les gendarmes. Ceux-ci vont entreprendre des fouilles dans les zones concernées, en vain. Interrogée pour le documentaire de RMC story sur l'affaire, la fameuse Séverine, blanchie par la justice, a démenti avoir de quelconque information et pense que Cédric a surtout voulu jouer avec les forces de l'ordre.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.