Considéré comme le suspect numéro un dans la disparition de sa femme Delphine Jubillar, Cédric avait été soupçonné par les enquêteurs de ne même pas avoir cherché son épouse à la suite de sa disparition. Les gendarmes avaient avancé cet argument après avoir analysé le podomètre présent sur le téléphone du peintre-plaquiste de 34 ans. Celui-ci n'avait enregistré que 46 pas entre 3h et 4h du matin la nuit du 15 au 16 décembre 2020, date de la disparition de l'infirmière d'Albi. Un chiffre très faible qui indiquerait en effet que le papa de Louis et d'Elyah n'aurait pas pris la peine de rechercher son épouse.
Mais de nouveaux éléments troublants sont apparus dans le dossier de cette affaire selon les informations de RTL. Tout d'abord, les enquêteurs n'ont pas précisé que le téléphone de Cédric était resté éteint de 22h08 à 3h53 et que ces 46 pas ont donc été effectués en 7 minutes. De plus, entre 4 et 5 heures du matin, le peintre-plaquiste aurait effectué 255 pas selon RTL. Pour rappel, Cédric Jubillar a appelé les gendarmes pour signaler la disparition de son épouse à 4h50. On peut donc penser qu'il a cherché sa femme dans toutes les pièces de la maison, selon les avocats de la défense.
Établies le 16 décembre 2020, ces nouvelles informations viennent tout juste de parvenir aux avocats de Cédric Jubillar, actuellement incarcéré à la prison de Seysses depuis juin 2021. Choqués d'apprendre ces précisions cruciales si tard, les avocats du peintre-plaquiste dénoncent un acharnement sur leur client. "Je peux vous dire qu'il y a bon nombre d'autres éléments qui ont été fallacieusement présentés, tordus par les enquêteurs et le Parquet", a également ajouté Maître Alexandre Martin, l'un des trois avocats de la défense.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de l'affaire.