En juin dernier, Djibril Cissé était officiellement innocenté dans la délicate affaire de la sex-tape de Mathieu Valbuena. "Cette histoire court depuis deux ans. Au début, c'était chiant, elle m'a fermé quelques portes pour être honnête, mais je réglerai mes comptes en temps voulu", avait déclaré à l'époque l'ancien attaquant de l'équipe de France qui évolue à présent dans un club de D3 en Suisse, Yverdon-Sport. Une réaction accordée à Nice Matin.
Quelques mois plus tard, le voilà témoin au procès d'un ancien collaborateur et ami impliqué dans l'affaire de sa sex-tape mais aussi celle de Mathieu Valbuena et celle du recèle de montres de luxe. Djibril Cissé a tout déballé devant la présidente du tribunal correctionnel d'Yverdon-les-Bains (Suisse) le lundi 6 novembre. Le footballeur de 36 ans est revenu sur la vidéo compromettante le concernant et impliquant un certain Sata, un témoignage rapporté par le 20 minutes suisse : "Je ne sais pas comment elle a fait pour nous filmer sans que je le voie mais c'était vrai. J'ai payé pour la destruction de l'ordinateur, ce que devaient faire Sata et un complice." Ce que le duo n'avait pas finalement pas fait, lui réclamant encore plus d'argent en se faisant passer pour des intermédiaires de maîtres-chanteurs. Ce à quoi Djibril Cissé n'a jamais cédé.
S'agissant de Mathieu Valbuena, l'ancien international a été mis au courant par son soi-disant ami. "Sata m'a contacté pour que j'avertisse Mathieu. Puis il m'a envoyé un extrait de 20 secondes. C'était clair. C'était bien Mathieu. Je lui en ai reparlé en disant qu'un intermédiaire, Sata, pouvait s'en occuper. Résultat : les policiers ont débarqué chez moi et m'ont mis en garde à vue", a-t-il raconté à la présidente du tribunal correctionnel. Niant toute implication, Djibril Cissé a pourtant mis de longs mois avant de se faire innocenter : "Je me suis fait avoir. J'appelle Valbuena et je me retrouve complice. Cela fait trois ans que je suis traîné dans la boue."