Donald Sterling : Le patron raciste des L.A. Clippers renonce à son équipe...
Publié le 5 juin 2014 à 12:01
Par Nicolas G.
Donald Sterling, en 2013. Donald Sterling, en 2013.© ABC
Steve Ballmer lors d'une conférence de presse au City Hall de New York le 20 octobre 2010
Blake Griffin et Chris Paul lors du match face aux Philadelphie 76ers au Wells Fargo Center de Philadelphie, le 11 février 2013
Donald Sterling, dans une interview donnée à CNN, publiée sur Youtube le 12 mai 2014
V. Stiviano à Beverly Hills, le 20 mai 2014.
Blake Griffin lors du match face aux Philadelphie 76ers au Wells Fargo Center de Philadelphie, le 11 février 2013
V. Stiviano à Los Angeles, le 31 mai 2014.
Donald Sterling, dans une interview donnée à CNN, publiée sur Youtube le 12 mai 2014
V. Stiviano dans les quartiers de Beverly Hills, le 1er mai 2014.
Steve Ballmer lors d'une conférence de presse au City Hall de New York le 20 octobre 2010
Steve Ballmer lors d'une conférence de presse aux Milk Studios de Los Angeles, le 18 juin 2012
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Le feuilleton Donald Sterling vient de connaître son dernier épisode. Suspendu à vie par la NBA et contraint de vendre son équipe après ses propos racistes, le sulfureux ex-propriétaire des Los Angeles Clippers vient de retirer sa plainte contre la ligue de basket. L'avocat du milliardaire de 80 ans, Me Maxwell Blecher, a annoncé qu'il approuvait la vente de son club, racheté par Steve Ballmer pour 2 milliards de dollars.

Ces dernières semaines, Donald Sterling s'accrochait pourtant aux Los Angeles Clippers malgré sa suspension à vie, son amende de 2,5 millions de dollars et la recommandation de son désengagement du club. Il avait ainsi attaqué la NBA et son patron Adam Silver pour violation de ses droits constitutionnels et rupture abusive de contrat et réclamait 1 milliard de dollars de dommages et intérêts. Son avocat expliquait ainsi vendredi que la seule preuve de ses propos racistes résidait dans un enregistrement privé et que, de ce fait, elle n'était pas recevable par la loi californienne.

Le renoncement de Donald Sterling n'est toutefois pas une surprise. Sa famille était en effet parvenue ce jour-là à un accord avec la NBA dans lequel il prenait acte du rachat par Steve Ballmer, l'ex-numéro un de Microsoft. L'accord prévoyait également une indemnisation de la NBA si Donald Sterling gagnait son combat judiciaire et que la famille s'engageait à ne pas poursuivre la ligue. Résultat, pour que sa famille évite les ennuis, le milliardaire n'avait pas d'autre choix que celui de renoncer.

Durant les négociations, Donald Sterling avait été tenu bien à l'écart par sa famille et son épouse (dont il est séparé mais pas divorcé), qui l'avait fait déclarer mentalement irresponsable. D'autant qu'après son cancer de la prostate, la presse américaine révélait également qu'il souffrait de la maladie d'Alzheimer. Des experts psychiatriques, intervenus à la demande de la famille, ont diagnostiqué cette maladie dont il souffrirait depuis "deux à cinq ans".

Donald Sterling ne semble en tout cas pas affecté par la perte de son équipe achetée pour 12 millions de dollars en 1981. "Je me sens fabuleusement bien, je me sens très bien. (...) Tout est désormais comme cela devait être", a-t-il ainsi déclaré mardi 3 juin en marge d'un événement caritatif. Personnalité la plus détestée aux États-Unis selon un récent sondage, le milliardaire n'en a toutefois pas terminé avec la justice. Une ancienne assistante vient ainsi de l'attaquer pour racisme et harcèlement sexuel. Une démarche "guidée par des motivations opportunistes" selon l'avocat de l'accusé.

Tout est parti de la publication d'une conversation enregistrée par une jeune femme, Vanessa Stiviano - avec qui Donald Sterling entretiendrait une relation - sur le site TMZ.com, dans laquelle il tient clairement des propos racistes. Il se plaint notamment de voir sa brune, récemment agressée, poser avec Magic Johnson sur son compte Instagram. "Ça m'ennuie beaucoup que tu veuilles afficher que tu fréquentes des Noirs. (...) Tu peux coucher avec des Noirs. Tu peux les ramener à la maison, tu peux faire ce que tu veux. La seule chose que je te demande, c'est de ne pas en faire la promotion... et de ne pas les ramener à mes matchs", déclarait-il.

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