Dans l'édition du Journal du Dimanche du 19 août 2018, Eddy Mitchell offre une interview au vitriol. Sans langue de bois, le chanteur et acteur s'épanche sur tous les sujets et enchaîne les punchlines. On apprend notamment qu'il fait systématiquement rajouter une drôle de clause dans ses contrats au cinéma. Et que la raison n'en est pas moins étonnante.
"Je fais stipuler dans mes contrats de ne pas avoir à montrer mes fesses à l'écran. Si le scénario l'exige, une doublure prend le relais. Cela me permet de m'offrir une journée peinard, et tout le monde pense que j'ai un magnifique postérieur !", lâche sans fard le comédien qui, par ailleurs, déteste se voir à l'écran. "Regarder ma prestation sur le combo pendant un tournage m'est impossible. Je l'ai fait une fois sur Coup de torchon, de Bertrand Tavernier [1981] : je suis allé vomir direct !", a-t-il révélé.
Des révélations et confidences, Eddy Mitchell en offre à la pelle. Il revient notamment sur son amitié avec Johnny Hallyday et leur rapport au cinéma. "Johnny, les films et moi, ça faisait trois! Lui était fan de blockbusters façon Transformers, moi je préfère Elia Kazan, lâche-t-il. Avant de rajouter sur son regretté ami : "Johnny était un acteur plutôt laborieux, pas franchement sûr de lui mais travailleur. Un mélange entre Sim et Gary Cooper, et un disciple de l'Actors Studio".
Eddy Mitchell profite également de cet entretien pour tailler un costard à Jean-Luc Godard (on lui demande s'il veut tourner avec lui, le rockeur répond "Non merci ! Si cet homme fait du cinéma, alors je suis la femme à barbe") et dézingue aussi le film La La Land, un "immense nanar", avec des propos largement commentés sur les réseaux sociaux. "Le film m'a fait mourir de rire : Emma Stone est moche comme un pou, Ryan Gosling a les pieds plats. On n'espère qu'une chose : qu'ils ne fassent pas d'enfants !", commente-t-il.